Vacances à Grimaud

4 sites incontournables lors de vos vacances à Grimaud

Entre Port-Grimaud et Sainte-Maxime, Grimaud bénéficie d’une situation géographique privilégiée. Les visites possibles et destinées à toute la famille regorgent aux alentours du golfe de Saint-Tropez et dans toute la région varoise. Voici quelques idées de sorties qui plairont à tous lors de vos vacances à Grimaud.

#1- Vous perdre dans les ruelles du village médiéval de Grimaud

Dominant Port-Grimaud, le village médiéval vous attend avec ses ruelles pavées, ses vieilles maisons de pierre et bien sûr son superbe château. Dans ce village typiquement provençal, doté d’une longue histoire, une identité forte a su être préservée. Le château, symbole de la commune, témoigne encore de nombreux événements historiques qui ont marqué le territoire. En plus de la charmante église dédiée à Saint-Michel, de nombreux autres monuments sont à découvrir lors d’une visite libre à l’aide des QR Codes ou accompagnés par un guide passionné.

vacances à Grimaud
Grimaud Village

#2- Découvrir Port Grimaud, la petite Venise du Var

Lors de vos vacances dans la région de Grimaud, ne manquez surtout pas la visite de Port Grimaud. Cette cité lacustre, surnommée la Venise provençale, fut construite par l’architecte François Spoerry en 1966. Le projet n’était pas d’en faire une station balnéaire mais un vrai village qui permettrait aux habitants de profiter toute l’année de la mer et du bateau. Vous serez étonné de découvrir des kilomètres de canaux serpentant entre de nombreuses maisons aux couleurs douces et formes suaves. Et pourquoi ne pas embarquer sur un bateau pour découvrir Port-Grimaud sur l’eau ? Passer sous les ponts et regarder les bateaux amarrés devant ces maisons illuminées de soleil restera un merveilleux souvenir pour toute la famille.

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Port-Grimaud

#3- Admirer les bateaux de stars à Saint-Tropez

Depuis Port-Grimaud, embarquez à bord d’une navette et rejoignez le village mythique de Saint-Tropez de l’autre côté du Golfe. En famille, vous découvrirez un charmant village de pêcheur très animé l’été. Apprécié des stars, des artistes et des touristes, ce village étonnant a de quoi surprendre et chaque membre de la famille y trouvera son intérêt. Les plus jeunes s’extasieront devant les yachts de luxe et riront aux éclats devant les farces du faux gendarme de Saint-Tropez sur le port. Les plus grands apprécieront leur déambulation dans les ruelles, protégés du soleil par une multitude de petites maisons aux couleurs chaleureuses. Et pourquoi ne pas aller jusqu’à la Ponche ? Les ruelles pavées de cet ancien quartier pêcheur de Saint-Tropez vous enchanteront. De nombreuses échoppes y proposent de savoureuses spécialités méditerranéennes. Impossible d’y résister !

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Saint-Tropez

#4- Allier patrimoine et sensations à Gassin

À moins de 5 km de Grimaud, un passage par Gassin vous permettra de combiner culture et détente et fera le plaisir de toute la famille. La visite de la vieille ville perchée sur les hauteurs du Golfe se révélera être une bonne surprise. Rendez-vous à la table d’orientation tout en haut du village pour profiter d’un superbe panorama sur la côte ainsi que sur le Massif des Maures. Marchez ensuite le long de la terrasse médiévale et arpentez les ruelles de ce village pittoresque. Entourés d’une odeur de jasmin, vous apprécierez votre promenade. N’oubliez pas d’ouvrir les yeux à la recherche des caractéristiques qui font l’authenticité de ce village. Pour finir votre visite de Gassin en beauté, pourquoi ne pas passer un bon moment à l’Azur Park ? Dans ce parc d’attraction à taille humaine vous profiterez au maximum des 35 manèges et passerez un excellent moment en famille. Cette sortie restera sans aucun doute l’un de vos meilleurs souvenirs de vacances.

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Vue depuis Gassin

Il y a encore de nombreux sites à visiter dans la région de Grimaud. N’hésitez plus et réservez-vite votre prochain séjour pour vivre des vacances exceptionnelles en famille.

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Réussir l’ascension du Mont Fuji

Le Mont Fuji s’élève au centre de l’archipel du Japon, entre les préfectures de Shizuoka et Yamanashi. À un peu plus de 100 km de la bouillonnante capitale, Tokyo, le Mont Fuji se présente aux yeux du visiteur comme une montagne magique qui offrira une expérience inoubliable en se préparant correctement avant.

Le Mont Fuji, une icône connue dans le monde entier

S’il y a une montagne symbolique au Japon, il s’agit bien du Mont Fuji, plus connue sous le nom de Fujisan en japonais. Sa silhouette symétrique est connue de tous et peu sont ceux qui, en la voyant en image, ignorent qu’il s’agit du Mont Fuji. La création de ce volcan a donné lieu à de nombreuses légendes. On dit que la fumée du cratère provient d’un élixir de vie éternelle auquel renonça l’empereur du Japon lorsque son aimée partit vivre sur la lune. Le Mont Fuji, en tant que montagne sacrée et donc plus aimée du Japon est la plus représentée dans les arts japonais.

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Le Fuji Rouge

Muse de nombreux artistes, de nombreux visiteurs y affluent chaque année dans l’intention d’en faire l’ascension. Cette expérience peut être dangereuse et il ne faut pas la sous-estimer. Bien que ce ne soit pas une montagne très haute (le sommet est à 3776 m), les vents y sont forts, on peut y subir de brusques changements de température, une humidité élevée et de possibles chutes de pierres. Il ne faut donc pas prendre l’expérience à la légère. Mais en prenant les précautions nécessaires, l’expérience peut se transformer en une expérience indélébile. De plus, si vous avez de la chance, le temps vous permettra d’atteindre le sommet sous un ciel dégagé au lever du soleil. Vous aurez ainsi la sensation, d’être un spectateur chanceux, une sensation à mi-chemin entre le terrestre et le divin.

Le danger du hors-saison

Pour s’assurer une ascension réussie et vivre l’expérience inoubliable d’un lever de soleil au-dessus des nuages, mieux vaut bien choisir son moment. Même si le Mont Fuji est accessible tout au long de l’année, le danger de s’y aventurer hors saison est bien réel. Le climat rendrait l’ascension dangereuse. D’autre part, les refuges et services sont fermés, les panneaux de signalisation indiquant les sentiers sont enlevés, le risque de se perdre dans la neige est donc bien présent et les fortes rafales de vent susceptibles de causer votre chute et même votre perte. La saison officielle, et préférable, pour entreprendre l’ascension s’étend de juin à septembre, car c’est à ce moment que le géant endormi présente son meilleur visage.

Les 4 sentiers possibles

Une fois que vous savez quand réaliser cette ascension, il faut choisir par quel chemin le faire. Sur chaque sentier des refuges sont présents mais selon la route privilégiée le nombre d’arrêts possibles sera plus ou moins important. Il est coutumier de commencer l’ascension à la 5ème station, quelque soit le sentier choisi. Il existe ainsi quatre 5ème station qui donnent accès à 4 chemins différents permettant d’accéder au sommet : le sentier Yoshida, le Subashiri, le Gotemba et le Fujinomiya.

  • Le sentier Yoshida est réputé être le plus facile car c’est celui qui comporte le plus de refuges sur son tracé. Mais c’est pour cela qu’il est aussi le plus utilisé et le plus congestionné. En haute-saison, les visiteurs optant pour ce sentier sont nombreux et le risque de se retrouver en file indienne jusqu’au sommet est grand. Se retrouver à faire la queue dans un espace naturel ôtera tout son romantisme à votre expérience.
  • Le sentier Gotemba, quant à lui, est l’itinéraire le plus long et donc le moins engorgé. On y trouve moins de refuges, l’ascension est plus compliquée et cette option est donc conseillée aux marcheurs plus expérimentés.
  • Le sentier Subashiri débute par une agréable promenade dans la forêt mais à l’approche du sommet, il rejoint le sentier Yoshida et la fin se fait donc parmi une foule de randonneurs…
  • Pour finir, le sentier Fujinomiya est l’itinéraire le plus court. Il propose moins de refuges que le sentier Yoshida mais plus que les deux autres. L’affluence y est moins importante que sur Yoshida ou la fin de Subashiri. A savoir, que même si l’itinéraire est le plus court il est aussi celui qui comporte le dénivelé le plus important. Le risque d’avoir le mal d’altitude est donc accru. Fujinomiya est aussi le seul sentier qui suit le même chemin à l’aller et au retour. Les trois autres sentiers suivent des chemins différents en montée et en descente. Des transports publics vous conduiront à n’importe laquelle des 5 stations depuis Yokohama (Tokyo). Cependant, si vous souhaitez arriver depuis Kioto ou Osaka, le sentier Fujinomiya est le seul qui a des connexions directes avec la préfecture de Kansai.

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Vous ne serez pas seul

Passer la nuit sur le Mont Fuji

La raison pour laquelle il est important de connaître à l’avance votre itinéraire est que la position du refuge choisi en dépend. Même si aucun des sentiers n’est réellement long, monter sans passer la nuit dans un refuge augmente le risque d’accident dû à la fatigue ou au mal des montagnes.
Il est indispensable de s’assurer que le refuge réservé pour la nuit coïncide bien avec le sentier emprunté. Dans le cas contraire le risque est grand d’arriver dans un refuge qui se trouverait sur le versant opposé à votre itinéraire. Concernant le logement, il est aussi préférable de réserver longtemps à l’avance car les places sont limitées. Il serait dommage de se retrouver dans le froid et l’humidité du Mont Fuji sans pouvoir se reposer et s’abriter avant de repartir pour assister au lever du soleil au sommet.
Il est aussi nécessaire d’avoir des espèces sur soi car les cartes de crédit ne sont pas acceptées. Dormir dans un refuge vous coûtera environ 5000 yens (environ 40€) et 7000 yens (environ 60 €) avec un petit-déjeuner. D’autre part, s’agissant d’un refuge sur le flanc d’un volcan, n’attendez pas d’y recevoir le même traitement que dans un hôtel. On y dort sur des planches de bois et il faut donc avoir son sac de couchage. De même, les baraques sont partagées parmi des dizaines de marcheurs. Ce n’est donc pas un lieu silencieux même s’il vous permettra de prendre du repos.

Les indispensables dans votre sac à dos

Une fois que vous avez choisi la date de votre voyage, le sentier à emprunter et réservé votre refuge, il ne vous reste plus qu’à préparer votre sac.

Même si l’été nippon est très chaud, il ne l’est pas au sommet du Mont Fuji. Entre la base et la cime, il peut y avoir 20 degrés d’écart. Il est donc indispensable de porter des vêtement imperméables mais légers, faciles à enlever ou à remettre et qui prennent peu de place. En plus de vêtements chauds nous vous conseillons d’emmener bonnet et gants et bien sûr de bonnes chaussures de marche. S’agissant d’un volcan, la majeur partie des versants du volcan est constitué de roches et de très peu de végétation. Aucun arbre pour vous empêcher d’admirer le paysage ce qui vous rend totalement spectateurs de votre aventure. Les jours de soleil, il est possible d’apercevoir Tokyo depuis les hauteurs.

Le froid n’est pas uniquement à prendre en compte. Tout ceux qui ont déjà voyagé au Japon savent que le climat y est très humide et le volcan ne fait pas exception. À mesure que le sommet approche, vous marchez littéralement parmi les nuages. Et nous ne parlons pas de cumulus composés de coton spongieux ! La saturation est telle qu’il vaut mieux envelopper ses affaires dans des sacs plastiques si vous ne voulez pas avoir l’impression d’être passé sous la douche.

Beaucoup de randonneurs se munissent de bouteilles d’oxygène avant de partir. Elles leur permettront de mieux respirer en arrivant vers le sommet. Il est possible d’en acheter tout au long du chemin mais les prix sont en conséquence. Mieux vaut en acheter une avant votre expédition.
Le froid et le mal des montagnes ne seront pas vos seuls ennemis. Il vous faudra aussi penser à protéger votre estomac. Vous pourrez trouver à manger à toute les stations. Mais n’oubliez pas que que les prix augmentent à mesure que vous vous élevez; Vous pourrez trouver du curry japonais ou de la soupe de maïs. Même si vous avez faim, essayer de garder votre argent pour d’autres restaurants sur votre itinéraire où les menus seront plus variés. Pensez à vous munir de barres énergétiques qui ne prennent pas de place et vous apporteront le réconfort attendu le moment venu. Si à un moment ou un autre vous n’avez plus rien à boire, vous trouverez des distributeurs mais les prix sont en conséquence du service… Il vous faudra aussi débourser 100 yens pour aller aux toilettes. Il est bien sûr interdit de se soulager dans la nature pour préserver la montagne. Pensez donc à avoir toujours de la monnaie avec vous.

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Une ascension physique

Pourquoi ne pas ramener un souvenir?

C’est bon, vous être presque prêts ! Vous n’avez plus qu’à vous lancer dans l’aventure et ne pas oublier que quoi qu’il arrive, votre ascension du Mont Fuji restera un des grands moments de votre vie. Si vous souhaitez garder un souvenir de ce moment, vous pouvez acheter un bâton de marche au début du sentier. Ce bâton sera une aide précieuse lors de passages inégaux et à chaque station vous pouvez demander qu’on vous le grave pour prouver que, effectivement, vous avez été au bout de votre ascension sur ce magnifique volcan. Dans le temple, au sommet, vous pourrez aussi demander une gravure de ce lieu sacré pour couronner votre expérience. Là encore, n’oubliez pas que ce n’est pas un cadeau…

Après l’effort, le réconfort

Profitez de cette ascension du Mont Fuji et laissez-vous emporter par ces vues impressionnantes. Faites connaissances sur votre chemin, respectez la nature qui vous entoure, atteignez fièrement le sommet et vivez une aube majestueuse. Vous reviendrez sain et sauf à votre base, fatigué mais heureux de vous être tenu, un instant, sur l’un des plus hauts sommets de la Terre. Deux derniers conseils. Au pied de la montagne vous trouverez des bains d’eau thermales, utiles pour soulager vos douleurs. Vous pourrez aussi déguster un verre de saké qui vous fera oublier le froid. Et si vous êtes satisfait de votre expérience, pourquoi ne pas laisser une donation à la 5ème station? Elle servira à la préservation de la beauté de ce géant, patrimoine de l’Unesco. Les héros de ces légendes vous en remercieront.

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Vue sur le Mont Fuji

Collioure, une palette de souvenirs

De ce village se dégage une émotion indescriptible. Bondé l’été, déserté durant l’hiver mais du charme toute l’année. Des ruelles, des petites plages, des couleurs, une âme d’artistes.

Fauvistes et cubistes ont été inspirés par ce lieu enchanteur et l’on comprend pourquoi. Matisse, Derain, Duffy et tant d’autres ont immortalisé la baie de Collioure, ses maisons colorées, son ciel bleu et ses teintes chantantes.

 

Dix ans que je connais cet endroit et que j’y retourne toujours avec plaisir. Ses petites plages, sa promenade au bord de l’eau bordant la forteresse, ses ruelles escarpées, ses maisons de pêcheurs toutes en hauteur. J’aurais aimé connaître ce village plus tôt pour y avoir des souvenirs d’enfance.

Nos enfants ont, eux, la chance d’en avoir. Pêcher des oursins, danser sur la place principale au rythme d’un concert d’été, manger une glace en déambulant dans les rues bordées de petites boutiques et de restaurants, observer les militaires s’entraîner dans le port, écouter l’accent chantant des gens du coin, boire un verre au Templiers, en résumé, ressentir cet endroit qui crée à sa manière de multiples madeleines de Proust.

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Quand Un p’tit pneu plus loin s’installe au pays de l’éternel printemps

GUATEMALA  – Du 8 février au 20 mars 2017

Une frontière sans encombre mais pas sans crainte

Arrivés à la sortie du Mexique, nous prenons nos précautions et expliquons au douanier que nous souhaiterions, avant de rendre nos papiers d’immigration et surtout avant de canceler l’importation du véhicule, aller voir les douaniers guatemaltèques pour voir si notre copie de carte grise ne pose pas de problème. Pas de soucis, repassez me voir après!

Et c’est comme ça qu’avant même d’être officiellement sortis du Mexique, nous sommes officiellement entrés au Guatemala. Aucune remarque sur notre copie de carte grise, ouf! Nous faisons toutes les formalités et repassons au Mexique pour finaliser notre sortie. Notre découverte du pays de l’éternel printemps peut commencer.

Département du Péten :

des paysages aussi accueillants que la population

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Nous n’avons pas roulé une heure que nous arrivons dans un village, El Paraiso. Une pause pour acheter à manger et chercher une carte routière et une famille nous invite déjà à bivouaquer devant chez elle.

Les enfants sont ravis. Ils disparaissent dans la maison pour jouer à cache-cache avec les nombreux enfants de la famille ou du voisinage. Une longue discussion nous entraîne jusqu’au soir et les enfants souhaitant aller à l’école le lendemain, c’est tout le monde au lit. Et oui, l’école commence à 7h.

L’expérience n’aura pas été concluante pour Romane, puisque Alex la ramène 1h après le début des cours. Elle n’a rien compris à ce qui se disait et se sentait perdue. Ce n’est pas grave, nous retenterons l’expérience à Antigua dans quelques semaines. Quand au grand, il est très heureux, complètement dans son élément et a un petit béguin pour Estrella, l’une des fille de la famille.

Le lendemain nous repartons mais avant tout, nous faisons des photos de toute la famille que nous allons faire imprimer pour les leur offrir. Et une spécialement pour Alex et Estrella qui doivent se quitter…snif.

Ce chaleureux accueil nous permet de reprendre la route remplis d’ondes positives et impatients d’en découvrir davantage.  Direction Tikal !

 

 

Tikalcoeur

Encore un coup de coeur ! Après Teotihucan et Uxmal, Tikal nous révèle à son tour ses merveilles.

Le Parc National de Tikal est situé dans une vaste région forestière. Tant son environnement naturel que sa richesse culturelle en font un lieu d’exception. Le site fut habité par les Mayas entre le VIème et le Xème siècle.  Il comprend 57 600 ha de zones humides, de savane, de forêts tropicales de feuillus et de palmiers, et des milliers de vestiges architecturaux et artistiques.

Trois heures à déambuler parmi les ruines déjà mises à jour, à arpenter les sentiers, à observer les singes, les fourmis, les toucans, à imaginer comment la vie pouvait être, bref à profiter de chaque instant sur ce site exceptionnel. A faire et à refaire.

 

 

 

Nous profitons du restaurant qui nous autorise à bivouaquer pour fêter une nouvelle fois les 6 ans de la princesse mais cette fois, le bon jour. Bon anniversaire ma grande petite fille.

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Flores

Capitale du Péten, Flores est située sur une île reliée par un pont qui surplombe le lac Péten Itza.

Visite des petites ruelles, baignade, dégustation de plats typiques et rencontre avec Dexel, un photographe semi-professionnel qui joue avec son drone. Bien sûr un arrêt s’impose. Nous le quittons après un long moment, avec des prises de vues aériennes de Flores qu’ils nous offre gentiment (et que vous verrez quand nous les aurons retrouvées). Une nuit calme dans un petit coin de l’île et nous reprenons la route le lendemain.

 

 

Coban

Pour ne pas faire comme tout le monde nous décidons de filer vers Atitlan en passant par Coban et Chichicastenango. La montagne, ça vous gagne !

En route, nous devons utiliser les infrastructures locales pour une mini-traversée de rivière à Sayaxché. Une barge à laquelle sont fixés deux grands bidons découpés pourvus de moteurs de hors-bord.

 

 

La suite c’est de la piste en pleine montagne dans des carrières la plupart du temps. C’est là, que, lors d’une pause, le CC montre des signes d’une faiblesse jusqu’alors inconnue puisqu’il peine à redémarrer. A suivre…

Nous passons près de Chisec où nous bivouaquons après avoir nagé dans une rivière souterraine complètement dans la pénombre.

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Le lendemain, arrivés à Coban, nous cherchons une laverie puis le Mc Donald’s local et son wifi et enfin un bivouac. Aucun des points proposés sur IOverlander n’est accessible en CC et nous nous dirigeons vers une station-service. On nous installe précautionneusement à l’abri et le lendemain, alors que nous étions sur le départ, nous rencontrons la femme du propriétaire qui très gentiment nous propose de passer chez elle pour profiter de la salle de bains et prendre à café. Soufflés par tant de gentillesse nous la remercions mais la route est longue, donc la douche sera pour plus tard !

Le marché de Chichicastenango

La nuit est tombée. Nous sommes toujours dans la montagne et là… Wilson a de nouveau une faiblesse qui fait que nous sommes arrêtés dans un col, sans moteur, sans lumière donc vous l’aurez deviné sans batteries. Je joue les warnings avec mon téléphone pour signaler notre présence aux automobilistes. Et là, tel Zorro qui surgit hors de la nuit, William et Camille de Cap’A débarquent derrière nous. Ouf ! Enfin de vrais warnings ! Nous faisons rapidement connaissance. Finalement le CC redémarre, à notre grand soulagement, et nous et choisissons de faire route ensemble. Direction Chichicastenango escortés par Cap’A.

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Dès 9h, le lendemain, nous arpentons les ruelles de cet immense marché coloré et bien sûr très touristique.

 

 

Lago Atitlan ou la route de l’enfer

C’est reparti, toujours accompagnés de CapA, direction le Lac Atitlan et le camping Chez Pierre à San Marcos de la laguna.

Joli programme en perspective. Une fois quitté la Panaméricaine, nous tombons sur la pire route jamais empruntée. Une descente interminable, sur une piste défoncée et comptant près d’une vingtaine d’épingles à cheveux. Un enfer pour les freins et suspensions du véhicule ainsi que pour les passagers qui tremblent à chaque virage allègrement coupés par les camions qui montent… et  qui n’ont pas d’autres choix.

Arrivés au camping, nouvelle faiblesse du CC. Bon, y’a vraiment quelque chose…

Notre séjour au lac, ponctué de promenades en lanchas à Panajachel et San Pedro, ne nous laissera pas un souvenir impérissable. Le temps y est sans doute pour quelque chose : un ciel gris, un lac gris et des montagnes grises (raté pour l’éternel printemps).

Nous profitons toutefois du séjour pour trouver la panne. Les batteries ne chargent plus, il nous faut comprendre pourquoi. Nous faisons cependant le choix de reprendre la route vers Antigua et de chercher une assistance. Pour cela il nous faut nous attaquer à la piste qui remonte vers la Panaméricaine.

Finalement nous la remontons cette foutue piste, en plus d’une heure, en première, en ne ménageant pas l’embrayage et au prix de quelques frayeurs tant la pente est raide. Quel plaisir de retrouver la Panaméricaine. Nous avons même la surprise de croiser le bus de 5 Apples, ce qui fait rager Alex qui aurait bien revu ses copains une nouvelle fois.

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Antigua, la perle de l’Amérique centrale

Plusieurs objectifs lors de notre séjour ici : revoir Margaux, une jeune amie installée à Antigua, mettre les enfants à l’école quelques temps, faire quelques réparations, recharger nos batteries et bien sûr visiter cette jolie ville coloniale. Installés près du centre sur le parking de la police, nous nous attelons à la tâche.

On pose nos valises !

Les retrouvailles avec Margaux nous donnent l’occasion de déjeuner dans le restaurant où elle travaille et de goûter de délicieuses recette italiennes. Par chance, au fil d’une discussion, Pierre se retrouve en ligne avec Jean-Luc, originaire de la même ville que lui et qui vit au Guatemala depuis une trentaine d’années. En deux minutes il nous propose de nous installer chez lui le temps nécessaire. Ça c’est un accueil !

Trouver une école pour les enfants s’est révélé facile. Une petite école privée, de petits effectifs et un bon encadrement. Que demander de plus? Les enfants sont enchantés et profitent de chaque instant pour s’amuser et apprendre, et tout ça en espagnol bien sûr. Nous inscrivons aussi Romane aux cours de danse du conservatoire local et Pierre se décide à prendre des cours d’espagnol.

Une autre bonne chose : Nicole, la maman de Margaux vient rendre visite à sa fille et nous livre notre nouvelle carte grise ainsi que nos carnets de vaccination. Moins d’inquiétude pour les prochaines frontières.

 

Quand au CC, il se remet de ses émotions : avec l’aide de Julien des Vagueauvent, le problème de batteries est détecté : c’était juste LE fusible bien planqué sous le siège du conducteur. La direction fait des siennes et nous devons changer la pompe d’assistance hydraulique.

La grande famille des voyageurs

Antigua s’est révélé être le point de rencontre idéal avec de nombreux voyageurs. Quelques soirées avec Cap’A et voici qu’arrivent La Briffaud Family Quest, Les P’tit Revy, les Visiterra et d’autres équipages rencontrés depuis le Mexique. Nous attendons aussi avec impatience les familles venant d’Amérique du sud, nos chers Vagueauvent, les Courtiseurs d’Horizon et les BulkTrotters.

De belles semaines, de belles soirées, plein de choses à se raconter et d’infos à partager.

 

Tout ceci, nous aura donné l’occasion de visiter la ville dans tous les sens et de nous rendre compte de l’atmosphère particulière qui y règne.

Antigua, la belle

Quel plaisir d’arpenter les rues de cette magnifique ville coloniale!

Entourée de trois volcans (Agua, Fuego et Acatenango) qui ont fait souffrir la ville à plusieurs reprises, cette ancienne capitale du Guatemala a beaucoup de choses à offrir.

Des couleurs, des églises, des rues pavées, de l’animation, une activité culturelle importante, un gigantesque marché couvert, de nombreux bars et restaurants et un mélange réussi entre la population locale et les nombreux touristes qui s’y pressent.

 

Arrivés au début du Carême, nous avons eu la chance d’assister aux processions religieuses préparant la Semaine Sainte : des centaines de marcheurs, porteurs et musiciens défilant de paroisse en paroisse, des heures de marche dans des rues tapissées de fleurs. Trois dimanche de suite nous avons eu le plaisir d’y assister et de prendre la mesure de la ferveur religieuse locale.

 

Notre séjour au Guatemala s’achève. Nous quittons Margaux, Jean-Luc et nos amis voyageurs qui voguent comme nous vers de nouvelles aventures. A bientôt et merci à tous pour ces bons moments.

La suite c’est au Salvador que ça se passe…

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Quand Un p’tit pneu plus loin prend ses quartiers d’hiver au Yucatán

Du 6 janvier au 7 février 2017

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On the road dans un pays en grève

Après le retour d’Alex début janvier nous reprenons la route depuis Teotihuacán. Direction Palenque. La période n’est pas la plus propice pour circuler puisque le gouvernement a soudainement décidé d’augmenter de 20% les prix des produits de première nécessité ; et l’essence en fait partie. Les conséquences sont immédiates sur les routes : blocages aux péages, fermetures des routes et des stations. Ce trafic perturbé nous conduit même dans des embouteillages sur des pistes en pleine campagne…Le soir nous décidons de dormir dans une station. Elle est encore ouverte mais ça ne va pas durer. Un groupe de jeunes arrive et fait fermer la station. Bien décidés à dormir tranquilles nous discutons quelques instants avec eux pour les prévenir que nous sommes là et nous assurer qu’il n’y aura aucun débordement. Pas de soucis !

 

Laguna de Catemaco

Le lendemain nous faisons un crochet par le Lac de Catemaco, un gigantesque et magnifique lac de cratère sur la côte au sud de Veracruz. Seuls au camping La Jungla, baignade pour les enfants dans les bassins d’eau naturels et visite touristique. Nous prenons une lancha pour parcourir une partie du lac : au programme, découverte de la faune et de la flore, passage au village pour acheter des tomates pour nourrir quelques singes qui vivent sur des îles et masques d’argile chez un shamane du coin.

 

Palenque, nous voilà !

Nous quittons Catemaco par une bonne piste cette fois-ci. Les ruines de Palenque se profilent enfin. Nous retrouvons plusieurs familles de voyageurs et passons de bons moments au camping. Bien sûr nous visitons le site de Palenque, l’une des plus importante cité maya qui est très agréable mais qui ne nous transcende pas autant que les Pyramides de Teotihuacán. Peut-être est-ce le fait de visiter sans guide? Quelques jours encore et nous reprenons la route vers le Yucatán.

 

Cenote de Kankirixche

En chemin, nous passons une nuit sur le très beau terrain d’un restaurant qui accueille les voyageurs gratuitement : Los Tucanes.

Objectif suivant : notre premier cenote. Il faut savoir que plus vous avancez dans la péninsule plus les cenotes sont touristiques et fréquentés et plus les prix sont chers. Celui que nous trouvons restera notre préféré. Un vrai puits de lumière, très peu de passage et la possibilité de dormir à proximité. La couleur de l’eau est magnifique, le puits fait 25 m de long par 15m de large avec des profondeurs variant entre 2m et 50m. Nous faisons la connaissance de Kix, un canadien d’Alberta qui voyage en moto. Nous profitons tous de cet endroit un peu spécial.

 

Uxmal rentre dans notre top 3coeur

Après Teotihuacan et Palenque, nos p’tits pneus nous amènent au site d’Uxmal. Ce site maya de l’époque antique nous a tapé dans l’oeil ! Malgré un son et lumière sans intérêt et incompréhensible nous découvrons avec grand plaisir le site de jour. Un site en très bon état, bien entretenu, une diversité de corps de bâtiments, des pyramides, des iguanes, la forêt environnante, bref, on a adoré.

 

Les vélos de COBA

C’est à Coba que nous retrouvons l’équipe des voyageurs que nous avions quitté à Palenque et avec laquelle nous passons la soirée sur le parking du site. Nous effectuons ensemble la visite des ruines. Le site, très vaste, est implanté dans la forêt tropicale et c’est à vélo que nous en parcourons les chemins découvrant les différents temples et autels ainsi que la pyramide et les cours de jeux de balle.

 

La côte est du Yucatán

Playa del Carmen et Isla Cotzumel

Un petit détour par Playa del Carmen, lieu ultra touristique où les prix ne sont plus en pesos mais en dollars. Difficile pour nous, nous n’avons même plus l’impression d’être au Mexique.

Nous prenons un bateau pour Isla Cotzumel, lieu reconnu pour la plongée, donc nous nous attendons à voir de belles plages. Grosse déception, les prix sont les mêmes que sur le continent et la ville où nous arrivons n’a rien de joli. Nous prenons un collectivo (les mini-bus des locaux) ce qui nous permettra juste de faire un tour en ville et nous sommes obligé de faire 15 minutes de taxi pour atteindre une plage banale, bondée et bordée de restaurants. Cotzumel semble n’avoir d’intérêt que si vous êtes sur un bateau au large pour faire de la plongée.

Nous regretterons de ne pas avoir poussé jusqu’à Cancún pour passer la journée sur Isla Mujeres, apparemment plus petite et plus authentique.

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De playa Xpu-Ha à Bacalar

Quelques jours seuls à découvrir les environs et nous retrouvons une nouvelle fois nos amis voyageurs pour fêter les 3 ans de Yaël au Camping Mundo Chalio.

8 familles françaises ça fait plein de monde pour ce petit garçon ! Encore de bons moments avant que chacun ne reprenne la route. Nous restons quelques jours de plus avec les Ptits Revy que nous venons de rencontrer ce qui donnera l’occasion à Alex de faire son baptême de plongée. Un beau cadeau de Noël et de très bons souvenirs.

Playa Chamicos coeur

Nous continuons tranquillement notre chemin sur la côte en compagnie des Ptits Revy et posons nos hamacs à Chamicos. Coup de coeur unanime! Loin de l’agitation touristique, nous sommes quasiment seuls. Nous y retrouvons La Rivière autour du monde ainsi que les Visiterra que nous n’avions pas vu depuis quelques semaines. Stationnés sous les palmiers au bord de l’eau les journées passent au rythme des repas, de l’école et du snorkelling (masque et tuba). C’est un spot idéal avec des enfants, aucun danger, si ce n’est de passer la journée dans l’eau transparente. Les garçons tenteront même de pêcher en nocturne avec du matériel improvisé.

Nous resterions bien plus longtemps dans ce petit coin de paradis mais nous avons encore quelques étapes et après bientôt 3 mois au Mexique, nous sommes impatients de découvrir la suite du continent.

 

Tulum

Si on allait voir des ruines, ça fait longtemps !

Tulum est une ancienne ville fortifiée et l’une des dernière cité construite par les mayas. Ses atouts sont sa situation géographique vu que la cité domine la mer turquoise.

Le site est très beau, rien à dire… Mais quelle foule et nous avons l’impression de nous promener dans un jardin botanique bien proprêt qui aurait été décoré avec des ruines. Rien n’émane de ce site qui nous paraît sans âme comparé à Teotihuacán ou Uxmal.

Quelques photos et une baignade et nous poursuivons notre chemin.

 

Bacalar

Nous voilà dans l’Etat du Quintana Roo. L’état voisin du Yucatán nous offre davantage de quiétude, loin du tourisme de masse.

Bacalar est une petite ville où il fait bon se promener mais ce qui attire l’œil c’est avant tout la lagune aux sept couleurs. Une eau magnifique, qui change de teinte selon les moments de la journée, une eau chaude et peu profonde où toute la famille peut se baigner sans danger. Nous faisons la connaissance de la Briffaud Family une nouvelle famille française en voyage.

Nous y retrouvons Damien et Loeisa, avec qui nous avions passé le nouvel an à Teotihuacán. Ils passent quelques semaines à Bacalar comme volontaires dans une posada (un petit hôtel) pour apprendre le métier.

 

Et si on changeait de pays ?

Nous sommes enfin prêts à passer la frontière Mexique-Belize. Une nuit à Chetumal et nous quittons nos compagnons de voyage qui ont décidé de repasser par Palenque.

Nous quittons le Mexique facilement et bien sûr supprimons l’importation temporaire du véhicule puisque nous n’y reviendrons pas dans les mois à venir. Un petit coup de fumigation, nous échangeons nos devises pour la monnaie locale et nous voilà à la douane.

Un douanier désagréable ajouté à une copie de carte grise (toute belle toute plastifiée…souvenez-vous, nos papiers ont tous été volés au Mexique et seuls les passeports ont été refaits) et nous voilà tout simplement jetés du Belize. Très remontés contre ces personnes aux visages fermés qui ne souhaitent pas parler espagnol (alors que l’espagnol et l’anglais sont les deux langues officielles) nous retournons vers le Mexique.  Et devinez quoi? Nous devons repayer l’importation du véhicule ainsi que l’entrée du conducteur ! Les enfants et moi ne payons rien mais avons 6 jours pour quitter le pays.

Bon il faut vraiment s’occuper de cette carte grise!

Tant pis pour le Belize, nous tenterons de rentrer au Guatemala par la frontière proche de Palenque.

Définitivement, nous n’en avons pas encore fini avec le Mexique. Retour à Palenque. Sur la route, nous rencontrons des français (si, si, j’vous jure !) la famille Content qui remonte d’Amérique du sud. Une soirée tranquille sur une station-service à discuter et le lendemain les Visiterra passe par là et s’arrête nous dire bonjour. Un déjeuner plus tard nous quittons nos amis canadiens et poursuivons notre route avec les Content. Décision est prise de faire étape à Los Tucanes, le camping gratuit il y a encore 10 jours. Que de changements ! Un manager nous accueille et nous devons négocier car c’est payant. L’accès à la piscine aussi… On a déjà payé pour moins que ça alors on y va car le lieu est quand même très agréable.

 

Une belle rencontre pour tous, merci aux enfants pour le cours sur la fabrication de bracelets et merci pour votre enthousiasme et votre sourire. A bientôt en France !

Palenque (bis)

Quelques tours de roues et nous revoilà à Palenque. Nous retrouvons les Revy et les Briffaud chez une famille mexicaine qui tient un garage et qui nous accueillerons tous pendant quelques jours. Nous profiterons d’être réunis pour fêter l’anniversaire de Romane un peu en avance à la mode mexicaine.

 

Les jours défilent et nous devons vraiment quitter le pays. Merci à Marcos et Julia et à leurs enfants pour leur accueil. Direction le Guatemala ! Pour savoir si nous arriverons à passer la frontière rendez-vous dans le prochain article.

@ très vite !

Quand un p’tit pneu plus loin passe Noël à (Zi)Zipolite

Mexique 2ème partie : Du Sanctuaire des papillons à Zipolite ( du 5/12/16 au 3/01/17)

 

Comment allez-vous? Bon d’accord c’est peut-être vous qui commenciez à vous poser des questions sur notre sort?

TOUT VA BIEN !

Un p’tit pneu plus loin profite du Mexique à fond. Tellement de choses à voir que nous n’avons même plus le temps d’écrire. Et nous avons aussi fêter Noël et le 1er de l’an, comme vous, mais en maillot de bain, pas comme vous…Et BONNE ANNEE quand même à nos parents et amis.

Revenons à notre périple en terre mexicaine.

Après avoir quitté Patzcuaro et nos amis de La Rivière Autour du Monde, c’est avec empressement que nous avons filé au Sanctuaire de El Rosario pour assister au vol des papillons monarques.

Sanctuaire El Rosario

Quelques infos avant les photos :

El Rosario, à 3000 m d’altitude (près d’Ocampo), accueille chaque hiver sur 160 km² près de 100 millions de monarques migrateurs venus du Canada et des Etats-Unis. Partis au début de l’automne, ils parcourent près de 300 km par jour jusqu’à atteindre le centre du Mexique un mois plus tard. Au printemps, une nouvelle génération naîtra, d’une espérance de vie de 9 mois, qui partira ensuite vers le nord.

Pour les admirer la recette est simple : idéalement entre décembre et mars, en fin de matinée lorsque les rayons du soleil réchauffent l’atmosphère et permettent le réveil des monarques. Une véritable douceur émane des lieux, entre le bruissement discrets des ces millions d’ailes, le calme de la montagne et le mélange des couleurs. Et si une promenade à cheval vous tente, profitez-en, la montée est raide!

San Miguel de Allende, Guanajuato

Nous commencions à avoir l’habitude des routes mexicaines et le besoin de remonter un peu au nord pour quelques visites culturelles s’est fait sentir. 5H de route plus tard, le Trailer Park de San Miguel nous ouvre ses portes. Et là, quelle surprise, nous retrouvons avec plaisir les Visiterra et Le Monde de Tikal avec qui nous avions voyagé depuis Las Vegas jusqu’en Baja California. Romane et Eva se sautent dans les bras. C’est sympa de se retrouver tous ensemble et de visiter cette jolie ville coloniale et cosmopolite (un peu envahie par les gringos quand même…).

 

Bon, ça vous a plu? On continue?

Tula

Après deux jours à San Miguel et un nouvel au revoir à nos amis voyageurs nous reprenons la route vers Tula. Le site est célèbre pour ses atlantes, quatre statues géantes d’hommes en habit guerrier, hautes de 4,60 m  qui couronnent la pyramide de Tlahuizcalpantecuhtli (Si vous arrivez à le dire sans vous tromper, zêtes trop forts !). Notre premier site avec des ruines !!!!! Youpi.

En prime nous avons visité un jardin botanique plein de cactus différents :

 

Et pour finir la journée, nous avons fêté les 12 ans d’Alex, fast-food et ciné au programme, c’est comme à la maison, mais en mieux car c’est au Mexique !

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Nous continuons notre descente vers Mexico. Et oui, un avion ramènera Alex en France dans 4 jours pour qu’il passe Noël chez son papa. Prochaine étape : Tepotzotlan

Tepotzotlan

Notre but dans cette ville est de visiter Le Musée National del Virreinato, qui renferme la collection d’art colonial la plus complète du pays et qui permet aussi de découvrir la Iglesia San Francisco Javier qui abrite 13 retables en or. Impressionnant de beauté. Une des plus belles églises baroques du Mexique.

Trois heures plus tard nous ressortons de notre visite enchantés et nous déchantons rapidement. En ouvrant la porte du CC nous découvrons que tout a été mis à sac et que beaucoup de nos affaires ont disparu : PC, tablette, téléphone mais surtout passeports, carte grise, carnets de vaccination, notice du CC (pourquoi pas, ça peut servir…) bref un peu de notre vie quand même. On sait que ça peut arriver mais on sait maintenant que ça n’arrive pas qu’aux autres et ça fait mal au coeur. Nous nous retrouvons escorté par la police (complètement impuissante voire très peu concernée) jusqu’au poste de police puis au Ministerio Publico pour y déposer plainte. Sortis de là, il est plus de 21h, nous n’avons qu’une envie c’est de nous poser dans un lieu rassurant et décidons de prendre la route de San Juan de Teotihuacan où nous savons qu’un trailer park accueillant nous attend. Il est presque 1h lorsque nous sonnons et Mina, la propriétaire nous accueille avec le sourire. Un seul impératif pour nous, dès lors, nous rapprocher de l’ambassade de France à Mexico et obtenir un passeport d’urgence pour Alex qui prend l’avion dans deux jours.

San Juan Teotihuacan Arista

La vie continue. Le voyage et les rencontres aussi. Cette semaine, en plus de nos multiples aller-retour à Mexico (ambassade et aéroport) nous avons la chance d’être très bien entourés. En effet, Flo, Jacques et Yaël de La rivière autour du monde arrivent, suivis de Lucie, Jérémy et leurs filles Jeanne et Gabriella puis de Arnaud et de ses trois fils Lalo, Luno et Milo des 5Apples (aussi sur facebook).

Ensemble nous passons une très belle semaine. Nous visitons bien sûr le site mythique des pyramides de Teotihuacan.

Le « Lieu où les hommes deviennent des dieux » est une des cités les plus impressionnantes de l’Antiquité. Cette ville colossale qui compta jusqu’à 125 000 hbts et qui s’étendait sur plus de 20 km² a dominé la région pendant 5 siècles. Temples, palais et pyramides du centre cérémoniel témoignent de la splendeur de la ville mais l’histoire et le mode de vie de ses habitants et fondateurs restent encore un mystère.

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Bon d’accord, on vient avec vous sur la côte. Et nous qui étions partis pour passer Noël tous les trois à Mexico en attendant le retour d’Alex. Allez, zou, direction Zipolite en passant par Puebla et Oaxaca.

Puebla

Notre joyeuse petite bande débarque dans cette ville moderne qui conserve un riche patrimoine architectural colonial. Une journée bien touristique dans cette ville attachante et pleine de charme.

OAXACA

Première nuit sur le parking d’un Walmart depuis les USA. On en profite pour faire des achats pour Noël.

La visite de la ville est brève car l’objectif est surtout le site de Monte Alban en périphérie.

Présentée comme l’une des villes coloniales les plus charmantes et les mieux préservées du pays, Oaxaca vaut surtout le détour pour ces multiples églises et marchés.

 

Arrivés un peu tard à Monte Alban nous y faisons une visite éclair avant de nous faire gentiment mettre dehors par les sifflets des gardiens.

Monte Alban est la plus grande des cités zapothèque. Elle surplombe de 400 m la Vallée de Oaxaca.

 

Dernière soirée avant d’attaquer les 248 km qui nous séparent de Zipolite. 7h de route en lacets à 30km/h. Allez, courage, la plage est au bout du chemin.

Zipolite

Et nous y sommes. Installation du campement et première baignade dans ce lieu paradisiaque. Nous aurons même le plaisir de rencontrer la famille Maillary : Magalie, Laurent, Zoé et Mano seront des nôtres pour Noël.

Que dire de Zipolite? Un océan pacifique toujours très puissant mais l’eau est tellement bonne…Vous passez votre journée les pieds dans le sable, le restaurant vous livre sur votre campement et une dizaine de vendeurs passe tout au long de la journée pour vous proposez nourriture et artisanat. Ambiance baba-cool assurée où les journées passent bien vite. Qu’il est bon de ne rien faire… On s’habitue même aux tout-nus sur la plage. Et oui, Zipolite est l’une des seule plage mexicaine où le nudisme est autorisé. Bon allez quelques photos de notre semaine de Noël :

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Difficile de quitter ce lieu paradisiaque mais Alex rentre bientôt et nous devons remonter jusqu’à Mexico. Nous décidons de passer par Acapulco pour éviter les 7h de montagne. Mauvaise option, 17h30 de route… Nous arrivons épuisés à Teotihuacan mais la tête pleine de souvenirs, pressés de retrouver Alex et de reprendre la route vers le Yucatan pour y retrouver nos amis.

De nouveau Teotihuacan et de nouveau des rencontres. Nous passons le Nouvel an en compagnie de Damien et Lolo, deux jeunes français adorables et rencontrons une famille corse, Emilie, Alain, Evana, Mégane et Lenny, les Musetti on the road. Adorable famille que nous aurons le plaisir de retrouver au Yucatan. Enfin, on espère !

Retrouvez-nous bientôt pour de nouvelles aventures dans cette importante étape qui nous attend : la côte du Golfe du Mexique, les Chiapas et la presqu’île du Yucatan.

 @ très vite !

Quand un p’tit pneu plus loin teste ses suspensions sur les routes mexicaines

¡ HOLA !

Nous sommes à Patzcuaro, Michoacan :

Notre aventure au Mexique a débuté il y a un bientôt un mois.

Une première partie consacrée à la découverte de la Basse-Californie après un passage de frontière vraiment simple et rapide à Tecate.

C’est en compagnie de deux autres équipages, le Monde de Tikal et Visiterra que nous nous sommes lancés sur la route principale de Baja.

Un peu de culture : longue d’un peu plus de 1000 km, la péninsule de Basse Californie est une bande de terre qui sépare le Pacifique de la Mer de Cortés. La population se concentre principalement à Tijuana, Mexicali, Ensenada et au sud à La Paz.

Désert, montagnes et cactus constituent l’essentiel du paysage.

Et au milieu, coule une rivière…mais non, une route, comme une écharpe de bitume étalée sur le désert.

basse-californie

Sortis de cette route, du sable, des cailloux, des trous…bref un régal !

Nous avons fait plusieurs étapes sur cette route, attendant avec impatience l’eau plus chaude de la mer de Cortés. Pas simple parfois lorsque cette unique route est en travaux et que pendant plusieurs kilomètres, vous tressautez et rebondissez sur des topes (les dos d’ânes tant appréciés des mexicains), passez dans des trous et tout cela dans la poussière.

Côté Pacifique

 

Côté Mer de Cortés

 

Ça change tout, non ?

La plage de Santispac près de Mulége où nous avons passé plusieurs jours étaient très calme et c’est là que nous avons eu le plaisir de rencontrer Pascal et Chantal qui navigue dans la mer de Cortés sur leur magnifique voilier. Invités pour l’apéritif, tout le monde était très heureux de découvrir ce vieux 2 mâts de 40 ans.

Qu’avons-nous fait d’autre ?

Dégustation de pinces de crabes, de coques énormes, pêche, baignade, discussions auprès du feu;

Et le Mexique dans tout ça ? Et bien, pour tout vous dire, pour nous, la Basse Californie n’est pas l’idéal pour découvrir cet immense pays. Alors, direction La Paz pour prendre un ferry à destination du Mexique continental abandonnant nos compagnons qui poursuivent leur voyage vers le sud de Baja. A bientôt les amis !

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Après une nuit de traversée, nous entamons notre descente (oui, encore sur la côte…) pour rejoindre nos amis québéquois Monique et Réjean en hibernation pour quelques mois à Rincón de Guayabitos.

Routes et plages au programme encore pour quelques jours

Sur la route, on s’occupe comme on peut

Mais on regarde le paysage aussi

Et bien sûr on profite de l’eau chaude et des vagues !

Rincón de Guyabitos

Notre premier objectif est atteint ! Nous retrouvons nos amis québéquois. Et oui comme beaucoup de canadiens qui investissent la côte pacifique pendant l’hiver, Monique et Réjean se prélassent sous le soleil de Guayabitos. Température idéale de l’air comme de l’eau. Joli village, un peu trop touristique et beaucoup de monde. Et oui, les mexicains s’offrent aussi des vacances. Alex fera même son premier tour en banane.

Après une pause bien méritée, il est temps de s’attaquer au centre du Mexique. Direction Pátzcuaro en passant par Colima puis le sud de Guadalajara.

Colima et Comala

Colima, une ville tranquille, très jolie qui nous fait enfin découvrir le Mexique, ses places, ses fontaines, son architecture et son ambiance. Juste à côté se trouve Comala, un village très typique.

 

Une petite nuit au Lac de Chapala et nous atteignons Pátzcuaro. Nous avions eu de bons échos et ne sommes pas déçus. Partis pour rester une nuit, cela en fait maintenant 4…Bon, il faut dire aussi que nous avons eu la bonne surprise d’y rencontrer une famille de voyageurs français, La Rivière autour du Monde, formée par Jacques, Florence et leur petit Yaël. Et énorme coïncidence, nous vivons à moins d’une heure de chez eux. C’est donc tous ensemble que nous visitons Pátz et son île.

Quel plaisir de se promener dans cette ville ! Des places, des arcades, des marchés dans d’étroites ruelles et une ambiance d’avant Noël.

Manque de chance il pleut le jour où nous prenons le bateau pour Janitzio, la plus grande île du lac de Patz. Un très bon moment néanmoins sur cette île très touristique (le sentiment d’être au Mont Saint-Michel…)

Un peu d’histoire : au sommet de l’île trône une statue monumentale, celle de Morelos, héros de la révolution pour l’indépendance (1811-1815). Dans le corps de la statue, une succession de peintures représentant son combat.

Et voilà, départ demain pour Morelia puis la Réserve des papillons monarques. Mais ça c’est une autre histoire.

@très vite

Quand un p’tit pneu plus loin a l’impression d’être en Corse…ou dans le Finistère nord

Nous sommes aujourd’hui à Carlsbad, CA.

Dans l’épisode précédent, nous manifestions notre plaisir d’atteindre la côte de l’océan pacifique. Nous l’avons découvert  à Eureka, au nord de San Fransisco. Du sommet d’une falaise, de nuit,  nous l’avons dabord entendu s’agiter  avant de voir le lendemain les vagues énormes déferler sur une côte peu hospitalière. Trop peu cependant pour décourager les enfants qui n’ont pas resister à l’appel des vagues avant d’entamer la découverte de la région vers San Francisco.

EUREKA

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HUMBOLT REDWOOD NATIONAL FOREST

Les séquoias géants

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SAN FRANCISCO

Arrives à SF par le Golden Gate Bridge, nous débarquons au port de plaisance oú nous séjournerons 5 jours en compagnie d’une famille corsico-savoyarde, de Visiterra Overland, notre famille Québeco-Roumaine préférée que nous retrouvons régulièrement depuis Vegas et d’un jeune couple parisien (Le Monde de Tikal). La journée au port, la nuit sur un parking à proximité. De très bons moments entre voyageurs. Et Alex est très heureux puisqu’il fait la connaissance de Cléia qui a son âge et vit le même désarroi que lui avec les cours…

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San Fransisco est pour nous la ville la plus attachante que nous avons pu découvrir aux US. Implantée sur des collines bordant une baie immense, la ville dénuée de gratte-ciels (tremblements de terre obligent) apparaît colorée et plutôt aisée.

Promenade le long du Fisherman Wharf

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Découverte de différents quartiers

Chinatown (un vrai Chinatown comparé à NY)

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UNION SQUARE, FINANCIAL DISTRICT ET COUP DE COEUR POUR MISSION DISTRICT ET SON STREET ART

HALLOWEEN PARTY

Nous avions une très bonne raison pour rester aussi longtemps à SF. Y fêter Halloween dans la plus grande tradition américaine. Happy kids !

Mission accomplie, sont trop forts ces américains. Beaucoup de maisons décorées, petits et grands déguisés et plein de Tricks or Treats.

Nous revoilà sur les routes. Cap au sud. Nous cherchons un peu de chaleur et de soleil après une semaine pluvieuse.

Quelques photos de la côte pacifique

Nous avons eu le plaisir de visiter la jolie ville de Santa Barbara

Une très vive impression d’être déjà rendus au Mexique

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Solvang, une ville danoise dans les terres

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Los Angeles se rapproche et nous testons bien sur la plage de Venice Beach, un lieu où vous avez envie de rester juste pour regarder les gens passer tant ils sont excentriques et drôles.

 

Aucun développement sur Los Angeles. Nous voulions visiter les Studios Hollywood mais avons renoncé car la journée à 500 dollars…bref. Tant pis. Et la ville de LA est réellement sans intérêt pour nous.

Et nous voila aux portes de San Diego et donc très proches de la frontière mexicaine.

Notre périple aux US touche à sa fin. Nous aurons vu des paysages très variés, visité des villes fantômes ou bien trop peuplées, rencontré beaucoup de gens comme vous et moi, cherché du gaz, de l’eau, des endroits sympas et gratuits pour dormir, du pain et du fromage ; nous aurons comparé avec la France en nous disant souvent que c’était immense et souvent que nous avions de la chance  ; nous aurons croisé le malheur et la pauvreté mais aussi côtoyé l’opulence américaine. Nous aurons pris conscience de l’immense fierté patriote qui anime ces populations aux multiples visages. Nous aurons vécu l’Amérique sans vraiment la vivre, comme ça, en passant…

Nous savions que nous aurions des regrets, pas assez de temps, territoire immense, mais nous avons vécu cette expérience à fond et serons heureux d’y revenir.

La suite, c’est au Mexique que ça se passe !

@ très vite !

 

Quand un p’tit pneu plus loin part à la conquête de l’Ouest

Nous revoilà après trois semaines dans le désert !

Nous sommes très heureux de vous annoncer que nous avons traversé les US d’est en ouest. Ce n’était pas un objectif en soi mais en tant que bretons nous avons eu un immense plaisir à retrouver la mer.

Beaucoup de chemin parcouru depuis le dernier article et de magnifiques paysages à partager avec vous.

Pour commencer notre premier bivouac, perdu dans le désert du Nouveau-Mexique, à Angel Peaks, notre premier canyon et pas le dernier.

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Paysage lunaire

Puis direction le Grand Canyon, bien sûr en suivant des chemins détournés (ce ne serait pas drôle autrement).

Autre bivouac près de Kayenta, sur le territoire des indiens Navajo.

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Et le voilà, le Grand Canyon. Alors, oui, c’est vraiment magnifique et impressionnant. Mais, le problème est qu’après les magnifiques paysages du Nouveau-Mexique et vu que nous sommes arrivés par l’est, nous avons eu l’occasion d’en voir des canyons et la surprise est moins grande. Mais rassurez-vous nous ne sommes pas blasés.

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Avant de quitter le secteur pour remonter vers le Lac Powel plus au nord nos sommes passés par Williams, sur la 66, ville qui a servi d’inspiration pour le dessin animé Cars.

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Allez, c’est parti, on drive up !

Petit coup de coeur pour le Horseshoe Bend, un canyon en forme de fer à cheval.

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Et voici le Lac Powel, un lac de barrage (2nd plus grand des US après le Houver Dam).

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Et notre périple se poursuit vers Bryce Canyon. Belle découverte. Nous faisons un short trail de 3km parmi ces cheminées de fée ocres jaune.

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À nous Las Vegas !

Nous quittons ces magnifiques paysages pour l’animation de Sin City. Nous y retrouvons une famille canado-roumaine, Gruia et Ramona et leurs enfants Eva et Victor. Les enfants sont ravis de se rencontrer et les parents aussi.

Las Vegas est telle que nous l’imaginons. Un parc d’attractions pour adultes. Une rue principale sur laquelle se concentrent de gigantesques hôtels-casinos qui vous font voyager de Paris à Venise. Impressionnants décors, animations continuelles. Ce qui nous a manqué c’est le bruit des pièces qui tombent dans les machines à sous puisqu’aujourd’hui tout fonctionne par carte rechargeable. Ce qui nous a fait sourire, c’est de passer dans les casinos avec les enfants et de se faire rappeler à l’ordre dès que l’un deux approchait à moins d’un mètre d’une table ou s’arrêtait juste de marcher. En fin de compte deux nuits sympas pour tous.

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Vegas, check !

La Death Valley nous attend.

Époustouflant. Indescriptible. Un désert comme on les aime. Paysages désertiques, montagnes calcaires, du sable qui vole sur les routes, des dunes… Wow et re-wow ! Et puis nous avons eu le temps d’admirer le paysage puisque notre ordinateur de bord détecte une erreur et bloque immanquablement notre puissance dès que nous en avons besoin. Des côtes à 30 km en 2nde nous en avons connues beaucoup depuis 1 mois.

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Hot Springs de la Sierra Nevada

Nos p’tits pneus nous emmène ensuite dans la Sierra Nevada et près de sources chaudes perdues dans les montagnes près de Bishop. Nous retrouvons les Visiterra Overland (Gruia, Ramona et les enfants). Superbe bivouac. Un bassin d’eau à 40°, deux couples d’américains, de quoi prendre un bon apéro. Moment parfait et les enfants sont ravis de ce moment.

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Le village fantôme de Bodie

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Mono Lake

Un joli bleu d’où surgissent des concretions calcaires.

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Lake Tahoe

Pas d’arrêt au bord du lac mais nous faisons le choix de le regarder de haut.

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Et nous revoilà sur les routes.

Cap à l’Ouest vers la Californie.

Nos objectifs :

Les forêts de Sequoias géants, la côte pacifique, San Francisco, Los Angeles et San Diego.

Passage de la frontière le 16 novembre au plus tard !

@ très vite

Quand un p’tit pneu remonte plus loin dans l’histoire de l’Amérique

Nous revoilà !

Où en étions-nous?

Ah, oui ! Le Tennessee. Et donc Memphis. Pas grand chose à dire sur la ville en elle-même, c’est Nashville en moins bien. Notre objectif à Memphis était le Musée des droits civiques installé au Lorraine Motel, où fut assassiné Martin Luther King en 1968.

Alors ça c’est un rappel très intéressant et complet de l’histoire des afro-américains du XVIème siècle à nos jours. On y retrace l’histoire de ce peuple et ses luttes pour son émancipation. En visitant les diverses salles, nous parcourons les différentes époques ayant participé à la construction de l’Amérique contemporaine, du marché triangulaire à la présidence de Barack Obama, en passant par les violentes manifestations des années 60.
En détail, plusieurs espaces distincts (films, reconstitutions, documents et images d’archives) sur le commerce triangulaire, l’esclavagisme aux USA principalement dans les états du sud, l’abolition de l’esclavage avant tout décrétée pour fragiliser le camp sudiste lors de la guerre de Sécession, le début des luttes pour les droits des noirs qui revendiquaient le droit d’Etre tout simplement, l’histoire de Rosa Parks, la femme noire qui refusa de se soumettre et bien sûr les interventions de Dr. Martin Luther King Junior, ce pasteur qui décida de parler au nom de tous et qui en subit les conséquences. La dernière partie traite des discriminations et du racisme et aux efforts que nous devons tous faire pour accepter l’autre avec ses différences. Les enfants ont trouvé la visite un peu longue mais ont appris des choses, se sont intéressés et cela remplace avantageusement plusieurs cours d’éducation civique !

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Mais tout n’est pas toujours tout rose dans ce voyage

3 h plus tard, de retour dans le CC, nous découvrons que les températures ont atteint des records et que le matériel informatique a souffert. Remplacement en perspective mais il faut que nous trouvions une solution pour récupérer les données du PC. Nous prenons la direction du sud, et nous arrêtons pour la nuit dans une ville qui ressemble presque à une ville fantôme. Après le dîner, comme il fait toujours 30° nous couchons les enfants et décidons de rouler un peu. Nuit sur un parking de Walmart et le lendemain matin, l’objectif est de trouver une boutique d’informatique. C’est chose faite. Le responsable nous laisse utiliser son matériel gracieusement et nous offre en prime un vieil écran. Bon ça c’est fait. Prochaine étape Jackson (Mississipi) pour trouver un Best Buy, un magasin d’éléctro-ménager et remplacer une tablette et pc…

Nous repartons via la Natchez Trace Parkway. Oh, une forêt, ça faisait longtemps ! Que dire de Natchez : jolie ville, de belles maisons mais personne dans les rues. Une petite pause de 2 jours dans un camping avec piscine (12$ la nuit, ça ne se refuse pas) nous ont permis de souffler un peu.

Depuis la sortie de Memphis nous sommes au Mississippi et qui dit Mississippi, dit champs de coton et de cannes à sucre. Nous suivons le fleuve, tantôt par l’autoroute, tantôt par l’ancienne route du Blues ou encore la Great River Road. Cet itinéraire nous vaut de traverser différents villages du Mississipi, pour la plupart habités par une population majoritairement afro-américaine. Le Mississippi nous a paru extrêmement pauvre, et effectivement en discutant un peu il s’est avéré que c’était l’état le plus pauvre des USA.

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Arrivés en Louisiane, nous ne pouvions visiter la région sans voir une plantation. Nous nous rendons à Greenwood Plantation, une jolie bâtisse avec un parc magnifique. C’est là qu’ont été tourné le film « Le Nord et le Sud » ainsi qu’une trentaine d’autres réalisations.

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Une petite devinette : savez-vous comment s’appelle les végétaux qui pendent des branches tels des filaments? Nous, oui.

La Nouvelle-Orléans approche. Nous décidons d’y accéder via le pont du Lac Pontchartrain (environ 40 km).

Et nous y sommes. Nous avions réservé deux nuits d’hôtel près du French Quarter car nous avions furieusement besoin de clim et d’un bon sommeil.

Que dire de NoLa?

Le souvenir qu’en garde Alex, Bourbon Street, ses concerts, magiciens, bar à hôtesse (non, il n’est pas allé à l’intérieur). Quant à Romane, elle a vainement tenté de rentrer dans toutes les boutiques de souvenirs. Et nous? Et bien, cette ambiance, les palmiers, les belles maisons coloniales, ces couleurs du sud, des petites rues comme chez nous, des balcons ornés de plantes vertes, des petits restos, le plaisir d’écouter un concert de jazz dans le patio du Café Beignet… Nous le dirons souvent mais il est très difficile de trouver des centre-ville aux US. La voiture prime sur la marche à pied et vous trouvez davantage de zones commerciales que de petites boutiques de centre-ville. Alors, oui, la découverte du French Quarter nous a plu mais nous avons gardé à l’esprit que cet état, touché par l’Ouragan Katrina en 2005, est toujours en reconstruction et que l’économie n’y est pas reluisante.

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Par hasard, nous sommes tombés sur le resto Bubba Gump, ça doit parler à certains, non? Bon, allez un indice : Tom Hanks

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Ces trois jours passés, nous décidons de rouler vers le sud et la mer. On a toujours l’impression que c’est près sur une carte. Mais nous nous retrouvons pendant plus de deux heures à longer des bras de mer, des villages de pêcheurs, des bayous…C’était joli mais un peu long. Notre objectif était Grand Isle, une presqu’île couverte de résidences secondaires, jolies maisons sur pilotis. Nous arrivons au State Park (un skate park comme dit Romane) et on nous prévient que les moustiques sont nombreux et féroces. Nous ne sommes pas inquiets car équipés. A peine garés nous nous dirigeons vers la plage, et là, c’est le drame. Des dizaines de moustiques nous assaillent, nous piquant même au travers des vêtements. Courons !!! Après coup, nous nous sommes rendus compte qu’il y avait un autre chemin, moins marécageux…

Que dire de la plage. Jolie et naturelle et une eau à plus de 25°. Nous apercevons même des dauphins. Le lendemain matin nous passons encore quelques heures dans l’eau parmi les crevettes (très très nombreuses crevettes pêchées par les enfants) et les poissons puis nous fuyons les moustiques pour remonter vers Houma, en plein territoire cajun, nos autres cousins français d’Amérique du Nord.

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Le lendemain, c’est le airboat tour dans le bayou que nous attendions avec impatience. Tout est parfait. Il n’y a que nous et le pilote. 1H30 à naviguer, à observer la faune et la flore. Rencontre avec un crocodile (c’est comme pour les baleines, ils savent où les trouver!) puis nous repérons les bébés croco. C’est mignon quand c’est petit…

Les images parlent d’elles-même, nous avons tous adoré, un moment magique.

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Quand un p’tit pneu plus loin rencontre les cowboys texans

Et là, il nous faut prendre une décision. Un coup d’œil aux températures. Si nous continuons vers Houston, comme prévu, nous allons encore souffrir de la chaleur durant la nuit. Si nous remontons vers Dallas, ça ira mieux. On roule beaucoup pendant deux jours mais ça vaut le coup et nous goûtons de nouveau au plaisir de nous couvrir la nuit. Nous visons Fort Worth à l’est de Dallas et plus précisement Stockyards National Historic District qui fut en son temps le plus important marché bovin, équin, et tout le tintouin du Southwest où furent vendues plus de 160 millions de bestiaux. Aujourd’hui, il reste quelques cow-boys et bovins pour perpétuer la tradition. Et bien sûr le rodéo, auquel nous assistons avec plaisir.

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Bon le Texas, c’est fait, les grands parcs nous attendent. Direction le Nouveau-Mexique pour commencer. Longue, longue, longue route droite au milieu d’un quasi-désert plat. Un peu monotone. 8h de route et deux bivouacs plus loin nous arrivons à Santa Fé. Un avant-goût du Mexique, des maisons en adobe, des boutiques d’artisanat mexicain et une jolie place centrale. C’est agréable de s’y promener.

Et messieurs, dames, j’ai une bonne nouvelle, nous sommes à jour, vous savez tout.

Nous allons disparaître pendant quelques temps dans les parcs nationaux (Grand Canyon, Bryce, Canyon, Zion, et autres) où la nature est reine et où le wifi sera plus difficile à trouver. Guettez le ciel et les signaux de fumée !

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@très vite