Quand un p’tit pneu plus loin fait route vers le Mississipi

NOUS SOMMES A JACKSON MISSISSIPI

See you soon New-York ! Très très soon !

Après une dizaine de jours passés à NYC nous revoila sur les routes.

Après deux ou trois bouchons, c’est un fermier de Pennsylvanie qui accepte de nous accueillir pour la nuit et qui nous offre en sus des pommes de son verger.
Nous reprenons la route tôt le lendemain en direction de Lancaster, ville située dans le « pays allemand » de Pennsylvanie. La raison de ce surnom : Lancaster est le fief de la plus importante communauté mennonite au monde et de la deuxième communauté amish des USA.
Un passage au visitor center et nous nous retrouvons sur le parking d’un club de Kayak pour dormir. Une journée sportive et culturelle en perspective !
2h de kayak et une après-midi à circuler dans la campagne à la recherche de fermes amishs (c’est facile, ils n’ont pas la télé donc pas d’antennes). Nous voulions en effet que les enfants se rendent compte qu’on peut vivre comme au 17ème siècle mais au 21ème siècle. Nous avons eu de la chance puisque nous en avons croisé en buggy tiré par des chevaux ou affairés dans les champs et les potagers. C’est d’ailleurs très drôle de les doubler sur la route. C’est finalement au fast-food que nous les avons vu au plus près. Les enfants n’en revenaient pas :  »Mais ils mangent des hamburgers! Ils ont le droit? »
Mission accomplie ! Nous en avons profité pour en apprendre davantage sur cette communauté hors du temps et petit coup de cœur pour les magnifiques paysages de Pennsylvanie.

Nous reprenons la route, avec comme objectif d’emprunter la Skyline Drive, une jolie route qui serpente dans la montagne (encore et toujours les Appalaches…) sur 170 km. C’est bien mais c’est long à 50km/h. Si bien qu’une fois au bout, nous laissons tomber notre idée première (enchaîner sur les 755 km de la Blue Ridge Parkway, toujours à 50km/h) pour finalement prendre l’autoroute avant d’aborder le Tennesee.

Here we are !

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Sur notre route vers le Mississipi nous avons découvert Pigeon Forge qui pour nous s’apparente beaucoup à un petit Las Vegas ou à un gros Andorre. Nombreuses boutiques, restaurants, attractions et dinner-show. Ici l’actrice Dolly Parton est présente partout. Parc à Thème, parc aquatique, hôtel resort, divers shows…
Nous avons tenté notre chance pour un dinner-show proposé par la grande compagnie de Dolly Parton. Mieux vaut réserver car la salle était comble. Mis sur liste d’attente nous avons finalement pu assister à la soirée. C’est à faire au moins une fois pendant un voyage aux USA! Accueil vers 17h dans un saloon où vous pouvez boire un verre (pas d’alcool) et applaudir un groupe de blues pendant 30 minutes. Puis vous êtes dirigés vers une immense salle vers 18h. Au centre, la piste où évolueront les acteurs et les chevaux. Tout autour des lignes de tables où vous vous installez avant d’être servi par un charmant jeune homme tout sourire (une trentaine de serveurs dans la salle). Le spectacle commence en même temps que le service à la chaîne. Boisson (verre rempli toutes les 5 minutes et toujours pas d’alcool) puis soupe avec petit pain pour commencer ; vous vous retrouvez ensuite avec un coquelet, une pomme de terre, une tranche de porc et du maïs dans votre assiette. C’est énorme. Pour finir un café et une apple pie. Votre repas se déroule en même temps que le spectacle qui dure 1h30. Le serveur passe environ 20 fois vous servir. C’est impressionnant. Le spectacle en lui même est sympa. Première partie chants et danses, gloire à l’Amérique, aux cow-boys, aux indiens et aux belles jeunes filles des plantations du Sud. Deuxième partie : un mini interville, Nous nous retrouvons à encourager des poules, des mini-poneys, des cow-boys qui s’affrontent dans différentes courses. Les enfants ont adoré et l’ambiance était super.

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Nous avons ensuite pris la décision de nous diriger vers le Great Smoky Mountain National Park à quelques miles de là pour avoir un peu de fraîcheur et dormir.

Deux journées au cœur de la forêt au cours desquelles nous faisons la connaissance d’une famille américaine installée sur l’emplacement voisin du nôtre. Une aubaine pour les enfants qui partagent de bons moments avec Hannah, Mina et Dina ; baignade, promenade sur les chemins forestiers, découverte d’une chute d’eau…

Après cette pause bucolique nous reprenons la route en direction de Nashville, the Music City. Nouvelle halte, nouveau bivouac dans un vignoble cette fois. L’occasion nous vaut de déguster quelques vins locaux de bonne qualité (et d’acheter une bouteille en passant…)

Nous débarquons enfin à Nashville et entreprenons rapidement la visite du centre-ville. Le mythe est bien entretenu. C’est la patrie de Johnny Cash et la country est valorisée au maximum. Les musiciens sont partout, dans la rue, dans les bars, dans les restaurants. L’ambiance est là et nous aussi (vidéos sur facebook). Passant de bars en bars, mélange de musées et de salle de concert, nous découvrons divers groupes et styles. Nous décidons de demander l’autorisation de bivouaquer sur le parking d’une église qui est sur Broadway (rue principale de Nashville) et qui nous offrira la possibilité d’y vivre une soirée. La physionomie est la même, la seule chose qui change au grand désarroi des enfants est que l’âge des clients et contrôlé à l’entrée des bars et que les moins de 21 ans ne peuvent y accéder. Nous trouvons quand même un resto et assistons à un concert sympa. Après les québequois, New-York et la Pennsylvanie, Nashvillle sera un nouveau coup de cœur.

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Nanny, on a vu plein de bottes qui t’iraient super bien !

Et voila. Désolés pour l’attente mais vous comprendrez que trouver des connexions internet n’est pas l’objectif premier de notre voyage et que chaque chose vient en son temps.

Nous pensons bien à vous tous, en France, au Québec, aux USA ou en Amérique du sud.

Dans le prochain épisode, vous découvrirez notre visite du Musée des Droits Civiques de Memphis, notre périple Mississipien sous une chaleur étouffante, et bien sûr La Nouvelle-Orléans.

@très vite

 

 

Quand un p’tit pneu plus loin découvre NYC sans ses p’tits pneus

Nous y sommes !

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Dans les films c’est bien mais en vrai c’est mieux.

Une semaine déjà que nous avons commencé à arpenter les rues de Manhattan. Nous avons la chance de loger chez mon parrain, Christophe qui réside à Mamaroneck à 40 minutes en train de Grand Central Station et donc du cœur de Manhattan. Nous avons donc abandonné Wilson pour quelques jours et profitons d’une grande maison climatisée ce qui n’est pas négligeable même pour des grands aventuriers…

Qu’avons-nous vu?

ELLIS ISLAND ET LA STATUE DE LA LIBERTE

Nous avons commencé par le commencement : Ellis Island, port construit au XIXème par le gouvernement pour accueillir les immigrants. Aujourd’hui, près de la moitié de la population américaine y a ses racines. Le site abrite un musée où plusieurs expositions retracent l’histoire de l’immigration. Visite très sympa pour toute la famille puisque nous nous promenons dans le musée munis d’un audio-guide qui permets d’avancer à son gré. Cette visite nous a aussi permis de découvrir la Statue de la Liberté depuis le bateau lors de notre retour sur Manhattan.

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Emblème incontournable de NY, la Statue de la Liberté, conçue par Bartholdi et offerte par la France en 1886, se dresse, du haut de ses 93 m, à l’entrée du port de NY.

Le lendemain à notre sortie de la gare la chaleur, le bruit et la foule new-yorkaise nous ont assaillis. Dans le désordre, découverte de la 5ème avenue, de Madison avenue, de Rockefeller Center, du sud de Central Park. Quartier assez chic, belles boutiques et beaucoup de monde.

Cette journée a été pour nous le moyen de nous imprégner de cette ville bouillonnante et de prendre nos marques pour les jours à venir.

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Le jour suivant nous sommes partis dans une autre direction, vers l’ouest. Au programme, M&M’s World, LEGO Store, Times Square et rafraîchissement pour tous sur les rives de l’Hudson.

Bonnes découvertes pour les enfants qui se sont faits une joie de faire quelques achats. Nous avons trouvé Times Square, très agressif ; la foule, les artistes de rues, le bruit, les publicités dynamiques…et nous sommes vite écartés pour nous retrouver dans des petites rues calmes et ombragées.

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Après ces 3 jours de marche, un besoin de fraîcheur et de nature s’est fait sentir. Allez ! C’est parti pour deux jours à Long Beach. Piscine et plage au programme. Cet intermède nous a encore plus fait sentir l’excès de précaution des américains. Piscine, oui. Mais sans brassards ou bouées pour les petits. Et oui, aucun risque n’est pris. L’enfant sera forcément sous la responsabilité de ses parents et non plus des surveillants…

Côté plage, idem. Zone de surveillance, oui. Mais aucun risque donc planches interdites et tout le monde doit sortir de l’eau lorsque les surveillants s’en vont. Il est bien sûr possible d’y retourner plus tard…

Au retour, arrêt à Flushing Meadows. Complexe avec piscine et patinoire. Nous optons pour la piscine et cela se révèle très compliqué : nous devons tous avoir un bonnet de bain ainsi qu’un cadenas pour chacun et la piscine n’est ouverte au public qu’une heure sur deux. Bref, on laisse tomber et on rentre.

 

De retour à New York, nous repartons en visite. Aujourd’hui c’est Chinatown, Little Italy et le World Trade Center.

Chinatown

Mange progressivement Little Italy et regorge de boutiques de contrefaçons et de trucs à pas cher.

Little Italy

Quelques rares restaurants et boutiques italiennes dans un périmètre restreint puis que nous y retrouvons les mêmes boutiques qu’à Chinatown.

World Trade Center

En passant par Soho, nous arrivons au mémorial du WTC. Beaucoup de monde mais moment poignant quand penchés au-dessus des bassins situés à l’emplacement des tours nous repensons à cette tragédie. Difficile d’imaginer le chaos du 11 septembre. Aujourd’hui, le souhait est de se tourner vers l’avenir. Mis à part des vendeurs d’albums photos retraçant le déroulement de l’attentat, nous ne trouvons pas d’images des Twin Towers. Les kiosques à touristes ne vendent que des goodies illustrés par l’arbre du souvenir.

Et voilà, notre pause New-Yorkaise arrive à son terme et nous repartons en direction du Mississipi. Nous avons décidé de ne pas remonter jusqu’au Chutes du Niagara et ferons aussi l’impasse sur Chicago.

Merci encore à Christophe et Chantal pour leur accueil et leur gentillesse.

Désolé maman, nous n’avons pas réussi à voir Charlélie…

@ très vite

Quand un p’tit pneu plus loin arrive à Québec

Comme vous pouvez le voir nous sommes à Québec depuis 3 jours. Nous allons tous très bien mais nos p’tits pneus commencent à avoir envie de rouler donc nous repartirons demain en direction de New-York après 2 ou 3 nuits d’étape sur la route.

Qu’avons-nous fait depuis le dernier article?

7/08-8/08-9/08

Dernier jour à Saint Omer dans la baie des chaleurs. Nous avons dit au revoir à Monique que nous retrouverons peut être au Mexique en décembre puisqu’elle fait partie des nombreux canadiens qui fuient les rigueurs de l’hiver pour les côtes mexicaines ou costaricaines. Nous nous sommes arrêtés au Bioparc de Bonaventure puis avons trouvé notre bivouac pour la nuit entre Gascons et Newport. Un endroit magnifique surplombant la mer. Je vous laisse admirer.

9/08 et 10/08

Nous avons bivouaqué à Cap d’Espoir, le long d’une grande plage. Alex a été réquisitionné par une famille libanaise pour allumer un feu. Un vrai p’tit scout ! Et bien sûr nous avons passé la soirée avec cette famille qui nous a offert un verre.

Le lendemain nous avons mis le cap sur Percé, un très joli site et avons fait le choix de ne pas nous rendre sur l’île Bonaventure pour y voir la colonie de fou de bassan car les prix étaient très élevés.

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A la sortie de Percé nous avons pris Christophe en stop. Un avignonnais en vadrouille en Gaspésie qui souhaitait se rendre à la Rivière aux Emeraudes à 10km de là. Nous l’accompagnons et découvrons avec lui une rivière, sa cascade et des gorges.Eau glaciale mais bleu émeraude. Impossible de résister.

20160809_13431420160809_13444520160809_154658Au revoir Christophe, merci et bonne route !

Nous poursuivons la découverte du littoral et faute de place dans les campings du parc naturel de Gaspésie nous choisissons de bivouaquer au Cap des Rosiers. Pas de chance, il y a un chantier juste à côté et le va et vient des camions nous réveille.

11/08

Nous traçons notre route rapidement et tombons sur Danaë, une jeune montréalaise qui fait du pouce (fait du stop) pour rentrer chez elle. 3h de route plus tard nous la déposons à Saint Anne des Monts et allons visiter un aquarium avant de nous installer sur un camping en bord de mer.

Nouveau feu de camp, tentative échouée de faire cuire des frite au bbq…pendant que la viande brûle sur le grill. Repas étrange et pas franchement mémorable. Et en plus, il pleut!

12/08 – 13/08

Décision est prise de rejoindre Matane et de tenter notre chance pour prendre le traversier pour Baie Comeau. Et ça marche ! Les baleines de Tadoussac se rapprochent. 2h de traversée (le fleuve Saint-Laurent ne fait plus que 52km à ce niveau) sur un grand ferry où les enfants passent du temps à jouer dans une salle qui leur est réservée.

Bivouac à la Pointe aux Outardes.

Le lendemain matin nous avons le plaisir de faire la connaissance de Andréanne et de sa marmaille et nous nous accordons une journée de plage avec elle. Super moment. Vers 15h30 nous levons le camp pour Tadoussac.

Vous pouvez voir sur l’une des photos que nous avons rencontré un chantier avec une circulation alternée. Temps d’attente 710 sec. Et oui, longue route, long chantier. Entre 12 et 15 minutes, du jamais vu (pour nous).

Nous bivouaquons sur les dunes de Tadoussac, superbe site, très familial, sans aucune commodités.

14/08

Enfin les baleines ! La veille en arrivant à Tadoussac nous avions réservé notre tour en zodiak de 2h. 260$ mais ça valait le coup. Des dizaines de souffle aux alentours et enfin les voila. Nous avons pris quelques images mais en vrai c’est mieux! (Je n’ai pas encore trouvé un moyen direct de mettre une vidéo donc je la mets sur facebook…)

Toutes les baleines sont identifiées et nommées. Elles ont chacune une marque, une cicatrice qui les différencie. Bonjour Gaspard et bonjour Trou. Cela fait une vingtaine d’années qu’elles viennent dans le coin. Jane, notre pilote nous a raconté l’histoire de Capitaine Crochet qui en 2013 a été vue pour la dernière fois. Elle avait la gueule coincée dans un casier de pêche et était amaigrie. Les autorités, les guides, le public ont essayé de l’approcher pour l’aider mais en vain. Elle est repartie et n’est jamais revenue.

Nous avons vécu un moment merveilleux.

Direction Québec!

En chemin, petite pause à Sainte Anne de Baupré pour visiter sa magnifique basilique. Nous assistons même au premières minutes d’une messe en créole.

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15/08 au 18/08

Enfin, une ville et quelques jours devant nous pour la découvrir. Première chose à faire, trouver Jocelyn et Yousra nos jeunes amis angevins installés ici. Passées les retrouvailles, c’est autour d’un bbq que nous élaborons un programme pour les jours à venir.

1ère chose à faire : trouver une patinoire. C’est chose faite mais c’est encore plus que ça puisque nous nous rendons aux Galeries de la capitale, un énorme centre commercial, équipé donc d’une patinoire, d’un mini grand-huit, d’une grande roue, d’un carroussel, d’une salle de jeux vidéos, d’un mur d’escalade et j’en passe. Vous y trouverez aussi des dizaines de boutiques et de restaurant. Bref, la journée passe rapidement. Voir mini-reportage sur facebook.

2ème chose à faire : visiter Québec et sa vieille-ville. Un peu de marche à pied puis 2h de bus touristique pour comprendre cette ville. Nous flashons sur quelques rues et quartiers où nous prendrons plaisir à revenir plus tard.

Ville contrastée, mélange d’architecture ancienne et moderne, d’influence anglaise et française qui s’étend le long du Saint Laurent et sur les hauteurs environnantes.  C’est un des hauts lieux touristiques du Québec  fréquenté par une foule venue des quatre coins du monde. Nous croisons dans les rues du vieux Québec des canadiens certes, mais aussi des américains, des français, des japonnais… à la recherche du meilleur restaurant ou de la boutique de souvenirs ou de cartes postales.

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Le 16 au soir, nous allons à l’Agora profiter d’un superbe spectacle de cirque en plein air, sous la pluie, certes, mais d’une grande qualité.Troupe Flik Fabrique

Ce soir, nous assistons au feu d’artifice de Loto Québec avec en prime une soirée celtique.

Demain nous partons pour Sainte Marie de Beauce retrouver Julie, Eric et leurs enfants rencontrés au Nouveau-Brunswick. Et ce week-end, une nouvelle étape importante : NEW YORK.

A très vite

Quand Un p’tit pneu plus loin prend 2 jours de vacances en Gaspésie

Nous revoilà ! Vous avez été nombreux à nous contacter. Un p’tit pneu plus loin ne passe pas inaperçu au Canada. Qu’avons-nous fait ces derniers jours?

03/08

Nous étions à Bertrand près de Caraquet. Objectif, aller visiter le Village Historique Acadien. Arrivés un peu tard nous remettons au lendemain. Piscine pour les enfants et vidange pour Wilson.

04/08

Réveil tardif, piscine, déjeuner et village acadien. C’était ce qui était prévu. Et bien encore raté pour le Village acadien. Après la piscine nous rencontrons Vernon, qui vit sur le camping (comme la plupart des membres de sa familles) et qui nous invite prendre un rafraîchissement sur sa terrasse. Il nous parle de sa vie, de ses nombreux métiers, de ses missions en hiver dans le Labrador. Une vie difficile mais courageuse. Nous avons vraiment passé un bon moment et se fut une belle rencontre.

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En fin de journée nous nous sommes rapproché du Village et avons voulu bivouaquer à Grande Anse. Pas possible : « No camping here! ». Nous voila sur la route et de nuit, pas évident de trouver un bivouac. Nous passons devant le Bar La dérive. C’était pour nous. Nous nous arrêtons et demandons l’autorisation de passer la nuit derrière l’établissement.

4/08

Village acadien nous voila ! village acadien

Un p’tit coup de Wiki  :

Les Acadiens forment une ethnie vivant en Amérique du Nord, généralement dans les provinces canadiennes du Nouveau-Brunswick, de l’Ile du Prince Edouard, de la Nouvelle-Ecosse, du Québec et dans l’Etat américain du Maine.

Les Acadiens sont en majorité francophones et catholiques. Ils sont descendants des premiers colons français et européens établis en Acadie à l’époque de la Nouvelle France. Durant la déportation des acadiens de 1755, un nettoyage ethnique ante litteram, les acadiens furent déracinés par les anglais et déportés en Nouvelle-Angleterre, au Royaume-Uni ou en France. Après cette déportation, certains se sont installés sur la Ligne acadienne du Poitou (Saint-Pierre-de-Maillé, Cenan, Archigny et Bonneuil-Matours), d’autres s’établirent en Louisiane, où ils sont connus sous le nom de Cadiens, au Québec, ou au Nouveau-Brunswick après que leur retour ait été autorisé par les autorités britanniques.

Un petit diaporama :

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Voila une belle page d’histoire pour les enfants ! Pour ma part j’avais l’impression d’être dans la petite maison dans la prairie.

De nouveau sur la route nous nous dirigeons vers des chutes à Pabineau Falls sur un territoire indiens. Pas grand intérêt mais nous rencontrons un vadrouilleur qui nous indique un lieu pour dormir : Younghall, près de la mer avec des douches possibles. So, go to Youghall à Barthust.

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5/08

Direction la pointe de Miguasha (terre rouge) qui sera notre point d’entrée en Gaspésie. Notre GPS nous emmène sur un quai abandonné, pas très accueillant et là, nous avons la chance de tomber sur Monique qui nous invite à passer chez elle à Saint Omer et qui nous indiquera une presqu’île sur le barrachois de Saint-Omer. Beau paysage entre deux eaux, froide d’un côté et chaude de l’autre. Une lessive, quelques verres près du feu avec Monique et son compagnon Réjean, de belles histoires à écouter, des marchmalows fondants à déguster. Une douce soirée en somme.

6 et 7/08

Ok, un p’tit pneu plus loin a fait une pause, mais en agréable compagnie avec Monique et Réjean. Nous repartons aujourd’hui après s’être promis de se revoir, peut être en décembre au Mexique où ils passent l’hiver.

@ très vite depuis le nord de la Gaspésie et énormes bisous à la famille et aux amis.

 

Quand un p’tit pneu plus loin reussit enfin à poster un article !

Nous revoilà enfin.

Nous sommes actuellement près de Caraquet dans le pays des acadiens au Nouveau-Brunswick.

Un petit retour sur nos journées précédentes.

29/07

C’était prévu, réveil très matinal mais qui nous laisse le temps de prendre un bon petit-déjeuner avant de nous occuper des formalités qui nous permettront de reprendre possession de Wilson. Etape 1 : trouver les bureaux d’Atlantic Brokers. Ils ne sont pas loin, l’hotel avait été choisi en fonction de son emplacement. Nous rencontrons Debbie Eliot qui nous remet les formulaires à présenter à la douane. Nous nous y rendons rapidement, répondons à quelques questions puis la douanière nous appelle un taxi pour que nous puissions rapidement parcourir les 6 km jusqu’au Terminal Ceres 2025 du port d’Halifax. Tout est très simple. Nous nous rendons au poste de sécurité où l’on nous remet badge visitor et gilet jaune. Puis nous sommes conduit à un second bureau pour délivrer les formulaires. Un petit tour du véhicule et nous sortons du port. Les heures qui viennent vont être consacrées à faire les courses et à trouver un lieu pour nous poser, ranger toutes nos affaires et faire le plein d’eau. Notre visite au Walmart d’Halifax nous laisse perplexe. En effet, sans nos repères nous mettons du temps à faire le plein. La logique de l’organisation des rayons d’un Walmart n’est pas du tout la même que la notre et rien ne semble être à sa place. Nous faisons attention aux prix même si nous ne savons toujours pas le rapport à l’euro. Cahin-caha nous arrivons au bout.

Direction West Porter lake un campground d’état. Pour 26,50$ nous nous installons sur une place « au cas où » car le camping était complet. Et oui, week-end de trois jours car le 1er août c’est Canada Day (non, pas Canada Dry). Nous prenons enfin le temps de ranger, de poser nos stickers, de mettre de l’eau, de profiter du calme des lieux et les enfants de se baigner.

30/07

Nous finissons nos préparatifs et laissons notre place à 13h à un couple de retraités. Départ pour Debert près de Truro. Un bivouac sur un parking d’un sentier d’interprétation sur le territoire des indiens MicMac nous attend. Nous trouvons facilement les lieux. La fin du jour nous amène son lot de moustiques qui ne nous empêche pas de nous installer sur l’herbe tous ensemble pour faire quelques jeux de société avant de dîner et de nous coucher.

31/07

Romane souhaitait commencer l’école donc je prends une heure avec elle pour faire les 2 premières séances de français. Pendant ce temps, Alex et Pierre partent découvrir une partie du sentier et chasser ce que nous appelerons des papitrelles (sauterelles volantes). Puis nous partons tous ensemble découvrir les 4,4 km de sentiers sur les terres ancestrales des indiens MikMakwey (Micmac) qui vivaient là il y a 12 000 ans pendant la période glaciaire. Aujourd’hui une forêt et de multiples rivières occupent l’espace. Après 1h30 de marche nous retrouvons notre maison roulante pour déjeuner.

Nous décidons de partir vers la côte, face à l’Ile du Prince Edward au Nouveau-Brunswick. Sur la route, à Oxford nous nous arrêtons pour faire quelques courses dans un magasin beaucoup mieux organisé que Walmart. Nous achetons aussi quelques bières chez un distributeur autorisé. Et oui, les points de vente d’alcool ne sont pas légions au Canada et les supermarchés n’en vendent pas. Cela nous donne l’occasion de prendre conseil auprès d’un jeune couple car nous ne savons pas quelle marque prendre et sommes un peu surpris des prix élevés pratiqués. Mais comme pour le tabac les taxes sont importantes. Ensuite direction le Visitor center pour prendre quelques informations. Nous repartons ensuite et tombons sur un étang avec quelques jeux pour les enfants. Stop ! Baignade et plaisir pour les enfants. Cela nous laisse un peu de répit pour la suite car nous devons faire une centaine de kilomètres avant d’atteindre la côte. Oxford-Port Howe-Amherst Shore. D’ici nous commençons à chercher un accès à la plage ce qui s’avère compliqué car la côte n’est faite que de privates roads. Uniquement des bungalows et petites maisons de vacances qui nous empêchent de nous garer pour accéder à la plage. Tant pis nous irons plus loin. Tidnish- Port Elgin-Cap Pelé-Shediac-Rexton. Nous passons un peu de temps dans une station-service ce qui nous permet de discuter avec un jeune employé très sympa qui nous offre le café et qui nous indique un lieu en bord de mer où nous pouvons rester sans problème. Cap Lumière. Nous prenons aussi enfin le temps de communiquer avec nos proches.

Nous trouvons facilement Cap Lumière et découvrons une pointe sympa, appréciée des pécheurs que nous rejoignons rapidement. Il est 21h et ils resteront jusqu’à minuit. La réglementation en terme de pêche est simple. Un poisson par jour, du bar, qui doit mesurer entre 50 et 75 cm. Autant vous dire que le coin est très poissonneux et que les poissons sont nombreux à retourner à l’eau. Nous faisons la connaissance de Barbra qui nous dit que la pêche est sa thérapie et qui nous montre les photos de ses plus belles prises. Ici on parle le chiac, un mélange d’anglais et de français avec un fort accent québecois. Ça donne : « Vous êtes venus par le plane ? ». Après quatre jours en Nouvelle-Ecosse où l’on parle uniquement l’anglais (un anglais très compréhensible néanmoins) les enfants sont contents de pouvoir parler français. Alex a même la chance de se retrouver avec une canne dans la main pour ramener une grosse prise qui n’aura pas la bonne taille et qui sera remise aussitôt à l’eau.

1/08

Réveillés par le bruit des vagues les enfants prennent leur petit-déjeuner sur les rochers. C’est quand même agréable de se dire que nous pourrons nous réveiller chaque jour dans un nouvel endroit avec des paysages variés. Nous ne réalisons pas ce que l’année va être. Nous sommes comme en vacances et profitons de chaque jour qui vient sans penser au lendemain. Nous faisons un peu d’anglais, d’écriture et de lecture avec Romane qui rejoint ensuite Alex qui fait une tentative pour pêcher… ça ira mieux ce soir à la marée montante. La journée se poursuit par une longue promenade pour trouver une plage moins rocailleuse et nous nous retrouvons sur la plage privée d’un camping. Tant pis, on reste, on verra bien. L’eau est chaude à cet endroit. Nous faisons la connaissance d’une famille de québécois avec qui nous restons à discuter des heures pendant que les enfants jouent ensemble. Nous leur proposons de nous rejoindre pour dîner et nous passons une délicieuse soirée à parler de nos pays respectifs, des points communs et des différences. Leur amour de la France, de sa culture et de la langue française transparaît dans leurs propos. Nous espérons les revoir un jour au Québec ou en France.

Barbra qui pêchait le bar sur la plage vient nous offrir sa prise de la soirée. Une belle bête de 60 cm. Nous la remercions chaleureusement même si c’est un peu encombrant dans notre petit frigo.

02/08

Nous reprenons la route en direction du pays des acadiens. Nous roulons pas mal mais avons des choses à faire comme vidanger le CC, trouver une solution à notre problème de gaz (système européen qui ne s’accorde pas avec les bouteilles américaines) car notre bouteille française vient de rendre l’âme. Nous faisons plusieurs garages à Miramichi mais toujours rien. On verra demain ! Nous nous installons au Camping du Colibri équipé d’une piscine qui nous permet de vidanger, de faire le plein d’eau et qui offre aux enfants la possibilité de jouer dans l’eau.

La suite au prochain numéro, désolée pour la longueur.

@ très vite

Quand Un p’tit pneu plus loin traverse enfin l’Atlantique

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Nous y sommes. La journée a été longue mais le bonheur est au bout du chemin.

Nous avons foulé le sol canadien et avons déjà eu un aperçu des paysages qui nous attendent. Le courage nous manque à tous pour parcourir les rues d’Halifax et demain matin nous avons rendez-vous avec Wilson !

Merci à tous pour vos messages sur Facebook et continuez à nous suivre car le meilleur reste à venir.

@ très vite (et oui maintenant nous sommes dépendants des connections wi-fi donc nous ne serons pas présents au quotidien…)

Pierre, Hélène, Alex et Romane

 

Quand Wilson arrive à bon port

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Et voilà, nous sommes rassurés car le cargo est arrivé ce matin à Halifax.

Vous pouvez voir sa situation ici : arrivée wilson

Nous le récupérerons vendredi matin après une bonne nuit de sommeil à Halifax.

Notre année de préparation touche ENFIN à sa fin.

Jeudi 28 juillet

DEPART DE ROISSY par les airs : 12h25

ARRIVEE A HALIFAX : 15h50 (heure locale)

L’aventure pourra enfin commencer !

 

Quand un p’tit pneu plus loin s’apprête à traverser l’Atlantique

Et voilà, avec un petit pincement au cœur nous avons laissé Wilson sur le port d’Anvers hier matin.

Nous aurions pu tenter de le faire traverser de cette manière :

Mais nous avons préféré faire appel à des professionnels.

 

Les dates de départ du cargo ont changé trois fois depuis 1 mois donc nous ne savons pas encore vraiment quand aura lieu le départ. Le 13 aux dernières nouvelles. Rendez-vous le 28 juillet à Halifax.

Le plus dur est fait en terme de préparatifs. Et oui, toutes nos affaires pour l’année à venir sont dans le CC. Les cours des enfants, les jouets, les vêtements, les outils, le matériel nécessaire au quotidien, les médicaments, etc. Beaucoup de choix à faire mais nous sommes arrivés au bout.

Les dernières semaines ont été bien remplies mais nous sommes fin prêts pour cette merveilleuse aventure.

Ci-dessous quelques précisions destinées aux voyageurs dont le véhicule partirait d’Anvers.

INFOS PRATIQUES

Le port d’Anvers est le 2nd port d’Europe : 13 000 hectares, 1 100 kilomètres de voies ferrées, 900 entreprises sont installées dans la zone portuaire, 65 000 emplois directs et 183 000 indirects, 184 millions de tonnes traitées en 2012 et 190 millions de tonnes traitées en 2013.

port anvers

Comme vous l’aurez compris le port est très étendu et il est facile de perdre du temps dans le dédales des autoroutes et voies express d’Anvers.

La compagnie de transport insiste sur le fait que l’extérieur du véhicule doit être impeccable. Cette carte indique la station de lavage pour les gros véhicules. Il y en a d’autres pour les voitures mais si j’ai bien compris elles ne sont pas nombreuses. Attention aux horaires car la station ouvre au bon vouloir du responsable, il y est indiqué 9h mais vous êtes susceptibles d’attendre 10h… Comptez ensuite 15 minutes pour le lavage au karcher et pensez à retirer 40 € en espèces ou vous devrez encore perdre 15 minutes pour trouver un distributeur car il ne prend que du cash. Un document prouvant que le véhicule a été nettoyé vous sera ensuite délivré (il ne sert strictement à rien bien sûr, but business is business).

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L’adresse est la suivante :

TRUCK WASH

Total Delwaide Haven 730 Antwerpsebaan 50 B-2040 Antwerpen

Il y a une vingtaine de kilomètre entre la station de lavage et le terminal.

Nous devions livrer notre véhicule à EUROTERMINAL – QUAI 1333 (voir sur la carte).

euroterminal

Dans les documents envoyés par la compagnie il est indiqué qu’il faut se présenter au guichet du bâtiment en briques à gauche. C’est en fait sur la droite. Ensuite les formalités ne sont pas trop longues s’il n’y a pas trop de monde. Nous ne sommes pas tombés à la bonne heure car de nombreux transporteurs français, russes, polonais, moldaves et j’en passe attendaient eux aussi leur précieux sésame pour entre dans le port et livrer leur marchandise.

Ensuite tout va très vite. Une seule personne vêtue de son joli gilet jaune peut rentrer dans le port. Vous passez la barrière, un agent vous indique où vous garer, vous laissez la clé du véhicule (uniquement celle de la cabine pour les CC) et vous ressortez.

Pour finir, vous aurez remarqué en venant qu’il n’y a pas de transport public à proximité donc vous faites appeler un taxi par l’agent de sécurité et vous attendez (encore) 25 minutes et vous vous rendez à la gare pour la modique somme de 50€.

Nous avons eu un aperçu de ce qu’allaient être la récupération au port d’Halifax et les autres transports en cargo que nous serons amenés à gérer l’année à venir.

Ça c’est fait !

Quand Un p’tit pneu plus loin rencontre les Vagueauvent

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Tout s’est décidé en milieu de semaine. Nous devions absolument nous voir avant nos départs respectifs. Les Vagueauvent (vagueauvent.blogspot.fr) partent cet été (comme nous) pour parcourir l’Amérique du Sud au Nord (pas comme nous).

Et le déplacement en région vannetaise en valait la peine ! Je peux vous dire que quand deux familles de voyageurs passent du temps ensemble les discussions sont interminables.

Arrivés à 17h chez Julien, Sandra et leurs jumelles de 13 ans Céleste et Lalie nous avons conversé jusqu’à 4h du matin pour recommencer de plus belle 6h plus tard et de nouveau pendant des heures jusqu’à notre départ à 17h…

Que de sujets abordés, nos histoires de vies, nos voyages, nos rêves, nos préparatifs, nos enfants, notre vision du présent et de l’avenir, tout y est passé ; et quel plaisir de se rendre compte que nous nous ressemblons tant et quel plaisir de voir les enfants si complices, si ouverts les uns aux autres et si heureux d’être ensemble.

Nous avons fait le point sur les préparatifs, école, pharmacie, véhicule, équipements photo, vidéo et informatique, les trousseaux, les itinéraires, les cartes et GPS, les trucs et astuces de chacun. Bref, on a vraiment fait le tour et depuis un an que nous préparons ce voyage nous nous sommes rendus compte que l’entraide est le maître mot des overlanders. Pas un qui hésite à faire part de son expérience, pas un qui hésite à donner un coup de main en urgence. Et c’est aussi pourquoi nous avons tant de plaisir à nous rencontrer et à partager. Après ces moments passés ensemble nous sommes encore plus riches.

Quand Sandra a expliqué à Romane que nous allions nous croiser sur la route en Amérique, Romane lui a dit : On ouvrira la fenêtre et on se fera coucou ! Non, nous ferons bien mieux que ça, nous nous arrêterons et nous recommencerons à partager pour quelques heures ou quelques jours avant de reprendre chacun notre chemin.

Bonne route à tous les quatre et à très bientôt !