Quand Un p’tit pneu plus loin s’installe au pays de l’éternel printemps

GUATEMALA  – Du 8 février au 20 mars 2017

Une frontière sans encombre mais pas sans crainte

Arrivés à la sortie du Mexique, nous prenons nos précautions et expliquons au douanier que nous souhaiterions, avant de rendre nos papiers d’immigration et surtout avant de canceler l’importation du véhicule, aller voir les douaniers guatemaltèques pour voir si notre copie de carte grise ne pose pas de problème. Pas de soucis, repassez me voir après!

Et c’est comme ça qu’avant même d’être officiellement sortis du Mexique, nous sommes officiellement entrés au Guatemala. Aucune remarque sur notre copie de carte grise, ouf! Nous faisons toutes les formalités et repassons au Mexique pour finaliser notre sortie. Notre découverte du pays de l’éternel printemps peut commencer.

Département du Péten :

des paysages aussi accueillants que la population

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Nous n’avons pas roulé une heure que nous arrivons dans un village, El Paraiso. Une pause pour acheter à manger et chercher une carte routière et une famille nous invite déjà à bivouaquer devant chez elle.

Les enfants sont ravis. Ils disparaissent dans la maison pour jouer à cache-cache avec les nombreux enfants de la famille ou du voisinage. Une longue discussion nous entraîne jusqu’au soir et les enfants souhaitant aller à l’école le lendemain, c’est tout le monde au lit. Et oui, l’école commence à 7h.

L’expérience n’aura pas été concluante pour Romane, puisque Alex la ramène 1h après le début des cours. Elle n’a rien compris à ce qui se disait et se sentait perdue. Ce n’est pas grave, nous retenterons l’expérience à Antigua dans quelques semaines. Quand au grand, il est très heureux, complètement dans son élément et a un petit béguin pour Estrella, l’une des fille de la famille.

Le lendemain nous repartons mais avant tout, nous faisons des photos de toute la famille que nous allons faire imprimer pour les leur offrir. Et une spécialement pour Alex et Estrella qui doivent se quitter…snif.

Ce chaleureux accueil nous permet de reprendre la route remplis d’ondes positives et impatients d’en découvrir davantage.  Direction Tikal !

 

 

Tikalcoeur

Encore un coup de coeur ! Après Teotihucan et Uxmal, Tikal nous révèle à son tour ses merveilles.

Le Parc National de Tikal est situé dans une vaste région forestière. Tant son environnement naturel que sa richesse culturelle en font un lieu d’exception. Le site fut habité par les Mayas entre le VIème et le Xème siècle.  Il comprend 57 600 ha de zones humides, de savane, de forêts tropicales de feuillus et de palmiers, et des milliers de vestiges architecturaux et artistiques.

Trois heures à déambuler parmi les ruines déjà mises à jour, à arpenter les sentiers, à observer les singes, les fourmis, les toucans, à imaginer comment la vie pouvait être, bref à profiter de chaque instant sur ce site exceptionnel. A faire et à refaire.

 

 

 

Nous profitons du restaurant qui nous autorise à bivouaquer pour fêter une nouvelle fois les 6 ans de la princesse mais cette fois, le bon jour. Bon anniversaire ma grande petite fille.

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Flores

Capitale du Péten, Flores est située sur une île reliée par un pont qui surplombe le lac Péten Itza.

Visite des petites ruelles, baignade, dégustation de plats typiques et rencontre avec Dexel, un photographe semi-professionnel qui joue avec son drone. Bien sûr un arrêt s’impose. Nous le quittons après un long moment, avec des prises de vues aériennes de Flores qu’ils nous offre gentiment (et que vous verrez quand nous les aurons retrouvées). Une nuit calme dans un petit coin de l’île et nous reprenons la route le lendemain.

 

 

Coban

Pour ne pas faire comme tout le monde nous décidons de filer vers Atitlan en passant par Coban et Chichicastenango. La montagne, ça vous gagne !

En route, nous devons utiliser les infrastructures locales pour une mini-traversée de rivière à Sayaxché. Une barge à laquelle sont fixés deux grands bidons découpés pourvus de moteurs de hors-bord.

 

 

La suite c’est de la piste en pleine montagne dans des carrières la plupart du temps. C’est là, que, lors d’une pause, le CC montre des signes d’une faiblesse jusqu’alors inconnue puisqu’il peine à redémarrer. A suivre…

Nous passons près de Chisec où nous bivouaquons après avoir nagé dans une rivière souterraine complètement dans la pénombre.

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Le lendemain, arrivés à Coban, nous cherchons une laverie puis le Mc Donald’s local et son wifi et enfin un bivouac. Aucun des points proposés sur IOverlander n’est accessible en CC et nous nous dirigeons vers une station-service. On nous installe précautionneusement à l’abri et le lendemain, alors que nous étions sur le départ, nous rencontrons la femme du propriétaire qui très gentiment nous propose de passer chez elle pour profiter de la salle de bains et prendre à café. Soufflés par tant de gentillesse nous la remercions mais la route est longue, donc la douche sera pour plus tard !

Le marché de Chichicastenango

La nuit est tombée. Nous sommes toujours dans la montagne et là… Wilson a de nouveau une faiblesse qui fait que nous sommes arrêtés dans un col, sans moteur, sans lumière donc vous l’aurez deviné sans batteries. Je joue les warnings avec mon téléphone pour signaler notre présence aux automobilistes. Et là, tel Zorro qui surgit hors de la nuit, William et Camille de Cap’A débarquent derrière nous. Ouf ! Enfin de vrais warnings ! Nous faisons rapidement connaissance. Finalement le CC redémarre, à notre grand soulagement, et nous et choisissons de faire route ensemble. Direction Chichicastenango escortés par Cap’A.

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Dès 9h, le lendemain, nous arpentons les ruelles de cet immense marché coloré et bien sûr très touristique.

 

 

Lago Atitlan ou la route de l’enfer

C’est reparti, toujours accompagnés de CapA, direction le Lac Atitlan et le camping Chez Pierre à San Marcos de la laguna.

Joli programme en perspective. Une fois quitté la Panaméricaine, nous tombons sur la pire route jamais empruntée. Une descente interminable, sur une piste défoncée et comptant près d’une vingtaine d’épingles à cheveux. Un enfer pour les freins et suspensions du véhicule ainsi que pour les passagers qui tremblent à chaque virage allègrement coupés par les camions qui montent… et  qui n’ont pas d’autres choix.

Arrivés au camping, nouvelle faiblesse du CC. Bon, y’a vraiment quelque chose…

Notre séjour au lac, ponctué de promenades en lanchas à Panajachel et San Pedro, ne nous laissera pas un souvenir impérissable. Le temps y est sans doute pour quelque chose : un ciel gris, un lac gris et des montagnes grises (raté pour l’éternel printemps).

Nous profitons toutefois du séjour pour trouver la panne. Les batteries ne chargent plus, il nous faut comprendre pourquoi. Nous faisons cependant le choix de reprendre la route vers Antigua et de chercher une assistance. Pour cela il nous faut nous attaquer à la piste qui remonte vers la Panaméricaine.

Finalement nous la remontons cette foutue piste, en plus d’une heure, en première, en ne ménageant pas l’embrayage et au prix de quelques frayeurs tant la pente est raide. Quel plaisir de retrouver la Panaméricaine. Nous avons même la surprise de croiser le bus de 5 Apples, ce qui fait rager Alex qui aurait bien revu ses copains une nouvelle fois.

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Antigua, la perle de l’Amérique centrale

Plusieurs objectifs lors de notre séjour ici : revoir Margaux, une jeune amie installée à Antigua, mettre les enfants à l’école quelques temps, faire quelques réparations, recharger nos batteries et bien sûr visiter cette jolie ville coloniale. Installés près du centre sur le parking de la police, nous nous attelons à la tâche.

On pose nos valises !

Les retrouvailles avec Margaux nous donnent l’occasion de déjeuner dans le restaurant où elle travaille et de goûter de délicieuses recette italiennes. Par chance, au fil d’une discussion, Pierre se retrouve en ligne avec Jean-Luc, originaire de la même ville que lui et qui vit au Guatemala depuis une trentaine d’années. En deux minutes il nous propose de nous installer chez lui le temps nécessaire. Ça c’est un accueil !

Trouver une école pour les enfants s’est révélé facile. Une petite école privée, de petits effectifs et un bon encadrement. Que demander de plus? Les enfants sont enchantés et profitent de chaque instant pour s’amuser et apprendre, et tout ça en espagnol bien sûr. Nous inscrivons aussi Romane aux cours de danse du conservatoire local et Pierre se décide à prendre des cours d’espagnol.

Une autre bonne chose : Nicole, la maman de Margaux vient rendre visite à sa fille et nous livre notre nouvelle carte grise ainsi que nos carnets de vaccination. Moins d’inquiétude pour les prochaines frontières.

 

Quand au CC, il se remet de ses émotions : avec l’aide de Julien des Vagueauvent, le problème de batteries est détecté : c’était juste LE fusible bien planqué sous le siège du conducteur. La direction fait des siennes et nous devons changer la pompe d’assistance hydraulique.

La grande famille des voyageurs

Antigua s’est révélé être le point de rencontre idéal avec de nombreux voyageurs. Quelques soirées avec Cap’A et voici qu’arrivent La Briffaud Family Quest, Les P’tit Revy, les Visiterra et d’autres équipages rencontrés depuis le Mexique. Nous attendons aussi avec impatience les familles venant d’Amérique du sud, nos chers Vagueauvent, les Courtiseurs d’Horizon et les BulkTrotters.

De belles semaines, de belles soirées, plein de choses à se raconter et d’infos à partager.

 

Tout ceci, nous aura donné l’occasion de visiter la ville dans tous les sens et de nous rendre compte de l’atmosphère particulière qui y règne.

Antigua, la belle

Quel plaisir d’arpenter les rues de cette magnifique ville coloniale!

Entourée de trois volcans (Agua, Fuego et Acatenango) qui ont fait souffrir la ville à plusieurs reprises, cette ancienne capitale du Guatemala a beaucoup de choses à offrir.

Des couleurs, des églises, des rues pavées, de l’animation, une activité culturelle importante, un gigantesque marché couvert, de nombreux bars et restaurants et un mélange réussi entre la population locale et les nombreux touristes qui s’y pressent.

 

Arrivés au début du Carême, nous avons eu la chance d’assister aux processions religieuses préparant la Semaine Sainte : des centaines de marcheurs, porteurs et musiciens défilant de paroisse en paroisse, des heures de marche dans des rues tapissées de fleurs. Trois dimanche de suite nous avons eu le plaisir d’y assister et de prendre la mesure de la ferveur religieuse locale.

 

Notre séjour au Guatemala s’achève. Nous quittons Margaux, Jean-Luc et nos amis voyageurs qui voguent comme nous vers de nouvelles aventures. A bientôt et merci à tous pour ces bons moments.

La suite c’est au Salvador que ça se passe…

@ très vite

 

Quand Un p’tit pneu plus loin prend ses quartiers d’hiver au Yucatán

Du 6 janvier au 7 février 2017

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On the road dans un pays en grève

Après le retour d’Alex début janvier nous reprenons la route depuis Teotihuacán. Direction Palenque. La période n’est pas la plus propice pour circuler puisque le gouvernement a soudainement décidé d’augmenter de 20% les prix des produits de première nécessité ; et l’essence en fait partie. Les conséquences sont immédiates sur les routes : blocages aux péages, fermetures des routes et des stations. Ce trafic perturbé nous conduit même dans des embouteillages sur des pistes en pleine campagne…Le soir nous décidons de dormir dans une station. Elle est encore ouverte mais ça ne va pas durer. Un groupe de jeunes arrive et fait fermer la station. Bien décidés à dormir tranquilles nous discutons quelques instants avec eux pour les prévenir que nous sommes là et nous assurer qu’il n’y aura aucun débordement. Pas de soucis !

 

Laguna de Catemaco

Le lendemain nous faisons un crochet par le Lac de Catemaco, un gigantesque et magnifique lac de cratère sur la côte au sud de Veracruz. Seuls au camping La Jungla, baignade pour les enfants dans les bassins d’eau naturels et visite touristique. Nous prenons une lancha pour parcourir une partie du lac : au programme, découverte de la faune et de la flore, passage au village pour acheter des tomates pour nourrir quelques singes qui vivent sur des îles et masques d’argile chez un shamane du coin.

 

Palenque, nous voilà !

Nous quittons Catemaco par une bonne piste cette fois-ci. Les ruines de Palenque se profilent enfin. Nous retrouvons plusieurs familles de voyageurs et passons de bons moments au camping. Bien sûr nous visitons le site de Palenque, l’une des plus importante cité maya qui est très agréable mais qui ne nous transcende pas autant que les Pyramides de Teotihuacán. Peut-être est-ce le fait de visiter sans guide? Quelques jours encore et nous reprenons la route vers le Yucatán.

 

Cenote de Kankirixche

En chemin, nous passons une nuit sur le très beau terrain d’un restaurant qui accueille les voyageurs gratuitement : Los Tucanes.

Objectif suivant : notre premier cenote. Il faut savoir que plus vous avancez dans la péninsule plus les cenotes sont touristiques et fréquentés et plus les prix sont chers. Celui que nous trouvons restera notre préféré. Un vrai puits de lumière, très peu de passage et la possibilité de dormir à proximité. La couleur de l’eau est magnifique, le puits fait 25 m de long par 15m de large avec des profondeurs variant entre 2m et 50m. Nous faisons la connaissance de Kix, un canadien d’Alberta qui voyage en moto. Nous profitons tous de cet endroit un peu spécial.

 

Uxmal rentre dans notre top 3coeur

Après Teotihuacan et Palenque, nos p’tits pneus nous amènent au site d’Uxmal. Ce site maya de l’époque antique nous a tapé dans l’oeil ! Malgré un son et lumière sans intérêt et incompréhensible nous découvrons avec grand plaisir le site de jour. Un site en très bon état, bien entretenu, une diversité de corps de bâtiments, des pyramides, des iguanes, la forêt environnante, bref, on a adoré.

 

Les vélos de COBA

C’est à Coba que nous retrouvons l’équipe des voyageurs que nous avions quitté à Palenque et avec laquelle nous passons la soirée sur le parking du site. Nous effectuons ensemble la visite des ruines. Le site, très vaste, est implanté dans la forêt tropicale et c’est à vélo que nous en parcourons les chemins découvrant les différents temples et autels ainsi que la pyramide et les cours de jeux de balle.

 

La côte est du Yucatán

Playa del Carmen et Isla Cotzumel

Un petit détour par Playa del Carmen, lieu ultra touristique où les prix ne sont plus en pesos mais en dollars. Difficile pour nous, nous n’avons même plus l’impression d’être au Mexique.

Nous prenons un bateau pour Isla Cotzumel, lieu reconnu pour la plongée, donc nous nous attendons à voir de belles plages. Grosse déception, les prix sont les mêmes que sur le continent et la ville où nous arrivons n’a rien de joli. Nous prenons un collectivo (les mini-bus des locaux) ce qui nous permettra juste de faire un tour en ville et nous sommes obligé de faire 15 minutes de taxi pour atteindre une plage banale, bondée et bordée de restaurants. Cotzumel semble n’avoir d’intérêt que si vous êtes sur un bateau au large pour faire de la plongée.

Nous regretterons de ne pas avoir poussé jusqu’à Cancún pour passer la journée sur Isla Mujeres, apparemment plus petite et plus authentique.

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De playa Xpu-Ha à Bacalar

Quelques jours seuls à découvrir les environs et nous retrouvons une nouvelle fois nos amis voyageurs pour fêter les 3 ans de Yaël au Camping Mundo Chalio.

8 familles françaises ça fait plein de monde pour ce petit garçon ! Encore de bons moments avant que chacun ne reprenne la route. Nous restons quelques jours de plus avec les Ptits Revy que nous venons de rencontrer ce qui donnera l’occasion à Alex de faire son baptême de plongée. Un beau cadeau de Noël et de très bons souvenirs.

Playa Chamicos coeur

Nous continuons tranquillement notre chemin sur la côte en compagnie des Ptits Revy et posons nos hamacs à Chamicos. Coup de coeur unanime! Loin de l’agitation touristique, nous sommes quasiment seuls. Nous y retrouvons La Rivière autour du monde ainsi que les Visiterra que nous n’avions pas vu depuis quelques semaines. Stationnés sous les palmiers au bord de l’eau les journées passent au rythme des repas, de l’école et du snorkelling (masque et tuba). C’est un spot idéal avec des enfants, aucun danger, si ce n’est de passer la journée dans l’eau transparente. Les garçons tenteront même de pêcher en nocturne avec du matériel improvisé.

Nous resterions bien plus longtemps dans ce petit coin de paradis mais nous avons encore quelques étapes et après bientôt 3 mois au Mexique, nous sommes impatients de découvrir la suite du continent.

 

Tulum

Si on allait voir des ruines, ça fait longtemps !

Tulum est une ancienne ville fortifiée et l’une des dernière cité construite par les mayas. Ses atouts sont sa situation géographique vu que la cité domine la mer turquoise.

Le site est très beau, rien à dire… Mais quelle foule et nous avons l’impression de nous promener dans un jardin botanique bien proprêt qui aurait été décoré avec des ruines. Rien n’émane de ce site qui nous paraît sans âme comparé à Teotihuacán ou Uxmal.

Quelques photos et une baignade et nous poursuivons notre chemin.

 

Bacalar

Nous voilà dans l’Etat du Quintana Roo. L’état voisin du Yucatán nous offre davantage de quiétude, loin du tourisme de masse.

Bacalar est une petite ville où il fait bon se promener mais ce qui attire l’œil c’est avant tout la lagune aux sept couleurs. Une eau magnifique, qui change de teinte selon les moments de la journée, une eau chaude et peu profonde où toute la famille peut se baigner sans danger. Nous faisons la connaissance de la Briffaud Family une nouvelle famille française en voyage.

Nous y retrouvons Damien et Loeisa, avec qui nous avions passé le nouvel an à Teotihuacán. Ils passent quelques semaines à Bacalar comme volontaires dans une posada (un petit hôtel) pour apprendre le métier.

 

Et si on changeait de pays ?

Nous sommes enfin prêts à passer la frontière Mexique-Belize. Une nuit à Chetumal et nous quittons nos compagnons de voyage qui ont décidé de repasser par Palenque.

Nous quittons le Mexique facilement et bien sûr supprimons l’importation temporaire du véhicule puisque nous n’y reviendrons pas dans les mois à venir. Un petit coup de fumigation, nous échangeons nos devises pour la monnaie locale et nous voilà à la douane.

Un douanier désagréable ajouté à une copie de carte grise (toute belle toute plastifiée…souvenez-vous, nos papiers ont tous été volés au Mexique et seuls les passeports ont été refaits) et nous voilà tout simplement jetés du Belize. Très remontés contre ces personnes aux visages fermés qui ne souhaitent pas parler espagnol (alors que l’espagnol et l’anglais sont les deux langues officielles) nous retournons vers le Mexique.  Et devinez quoi? Nous devons repayer l’importation du véhicule ainsi que l’entrée du conducteur ! Les enfants et moi ne payons rien mais avons 6 jours pour quitter le pays.

Bon il faut vraiment s’occuper de cette carte grise!

Tant pis pour le Belize, nous tenterons de rentrer au Guatemala par la frontière proche de Palenque.

Définitivement, nous n’en avons pas encore fini avec le Mexique. Retour à Palenque. Sur la route, nous rencontrons des français (si, si, j’vous jure !) la famille Content qui remonte d’Amérique du sud. Une soirée tranquille sur une station-service à discuter et le lendemain les Visiterra passe par là et s’arrête nous dire bonjour. Un déjeuner plus tard nous quittons nos amis canadiens et poursuivons notre route avec les Content. Décision est prise de faire étape à Los Tucanes, le camping gratuit il y a encore 10 jours. Que de changements ! Un manager nous accueille et nous devons négocier car c’est payant. L’accès à la piscine aussi… On a déjà payé pour moins que ça alors on y va car le lieu est quand même très agréable.

 

Une belle rencontre pour tous, merci aux enfants pour le cours sur la fabrication de bracelets et merci pour votre enthousiasme et votre sourire. A bientôt en France !

Palenque (bis)

Quelques tours de roues et nous revoilà à Palenque. Nous retrouvons les Revy et les Briffaud chez une famille mexicaine qui tient un garage et qui nous accueillerons tous pendant quelques jours. Nous profiterons d’être réunis pour fêter l’anniversaire de Romane un peu en avance à la mode mexicaine.

 

Les jours défilent et nous devons vraiment quitter le pays. Merci à Marcos et Julia et à leurs enfants pour leur accueil. Direction le Guatemala ! Pour savoir si nous arriverons à passer la frontière rendez-vous dans le prochain article.

@ très vite !

Quand un p’tit pneu plus loin passe Noël à (Zi)Zipolite

Mexique 2ème partie : Du Sanctuaire des papillons à Zipolite ( du 5/12/16 au 3/01/17)

 

Comment allez-vous? Bon d’accord c’est peut-être vous qui commenciez à vous poser des questions sur notre sort?

TOUT VA BIEN !

Un p’tit pneu plus loin profite du Mexique à fond. Tellement de choses à voir que nous n’avons même plus le temps d’écrire. Et nous avons aussi fêter Noël et le 1er de l’an, comme vous, mais en maillot de bain, pas comme vous…Et BONNE ANNEE quand même à nos parents et amis.

Revenons à notre périple en terre mexicaine.

Après avoir quitté Patzcuaro et nos amis de La Rivière Autour du Monde, c’est avec empressement que nous avons filé au Sanctuaire de El Rosario pour assister au vol des papillons monarques.

Sanctuaire El Rosario

Quelques infos avant les photos :

El Rosario, à 3000 m d’altitude (près d’Ocampo), accueille chaque hiver sur 160 km² près de 100 millions de monarques migrateurs venus du Canada et des Etats-Unis. Partis au début de l’automne, ils parcourent près de 300 km par jour jusqu’à atteindre le centre du Mexique un mois plus tard. Au printemps, une nouvelle génération naîtra, d’une espérance de vie de 9 mois, qui partira ensuite vers le nord.

Pour les admirer la recette est simple : idéalement entre décembre et mars, en fin de matinée lorsque les rayons du soleil réchauffent l’atmosphère et permettent le réveil des monarques. Une véritable douceur émane des lieux, entre le bruissement discrets des ces millions d’ailes, le calme de la montagne et le mélange des couleurs. Et si une promenade à cheval vous tente, profitez-en, la montée est raide!

San Miguel de Allende, Guanajuato

Nous commencions à avoir l’habitude des routes mexicaines et le besoin de remonter un peu au nord pour quelques visites culturelles s’est fait sentir. 5H de route plus tard, le Trailer Park de San Miguel nous ouvre ses portes. Et là, quelle surprise, nous retrouvons avec plaisir les Visiterra et Le Monde de Tikal avec qui nous avions voyagé depuis Las Vegas jusqu’en Baja California. Romane et Eva se sautent dans les bras. C’est sympa de se retrouver tous ensemble et de visiter cette jolie ville coloniale et cosmopolite (un peu envahie par les gringos quand même…).

 

Bon, ça vous a plu? On continue?

Tula

Après deux jours à San Miguel et un nouvel au revoir à nos amis voyageurs nous reprenons la route vers Tula. Le site est célèbre pour ses atlantes, quatre statues géantes d’hommes en habit guerrier, hautes de 4,60 m  qui couronnent la pyramide de Tlahuizcalpantecuhtli (Si vous arrivez à le dire sans vous tromper, zêtes trop forts !). Notre premier site avec des ruines !!!!! Youpi.

En prime nous avons visité un jardin botanique plein de cactus différents :

 

Et pour finir la journée, nous avons fêté les 12 ans d’Alex, fast-food et ciné au programme, c’est comme à la maison, mais en mieux car c’est au Mexique !

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Nous continuons notre descente vers Mexico. Et oui, un avion ramènera Alex en France dans 4 jours pour qu’il passe Noël chez son papa. Prochaine étape : Tepotzotlan

Tepotzotlan

Notre but dans cette ville est de visiter Le Musée National del Virreinato, qui renferme la collection d’art colonial la plus complète du pays et qui permet aussi de découvrir la Iglesia San Francisco Javier qui abrite 13 retables en or. Impressionnant de beauté. Une des plus belles églises baroques du Mexique.

Trois heures plus tard nous ressortons de notre visite enchantés et nous déchantons rapidement. En ouvrant la porte du CC nous découvrons que tout a été mis à sac et que beaucoup de nos affaires ont disparu : PC, tablette, téléphone mais surtout passeports, carte grise, carnets de vaccination, notice du CC (pourquoi pas, ça peut servir…) bref un peu de notre vie quand même. On sait que ça peut arriver mais on sait maintenant que ça n’arrive pas qu’aux autres et ça fait mal au coeur. Nous nous retrouvons escorté par la police (complètement impuissante voire très peu concernée) jusqu’au poste de police puis au Ministerio Publico pour y déposer plainte. Sortis de là, il est plus de 21h, nous n’avons qu’une envie c’est de nous poser dans un lieu rassurant et décidons de prendre la route de San Juan de Teotihuacan où nous savons qu’un trailer park accueillant nous attend. Il est presque 1h lorsque nous sonnons et Mina, la propriétaire nous accueille avec le sourire. Un seul impératif pour nous, dès lors, nous rapprocher de l’ambassade de France à Mexico et obtenir un passeport d’urgence pour Alex qui prend l’avion dans deux jours.

San Juan Teotihuacan Arista

La vie continue. Le voyage et les rencontres aussi. Cette semaine, en plus de nos multiples aller-retour à Mexico (ambassade et aéroport) nous avons la chance d’être très bien entourés. En effet, Flo, Jacques et Yaël de La rivière autour du monde arrivent, suivis de Lucie, Jérémy et leurs filles Jeanne et Gabriella puis de Arnaud et de ses trois fils Lalo, Luno et Milo des 5Apples (aussi sur facebook).

Ensemble nous passons une très belle semaine. Nous visitons bien sûr le site mythique des pyramides de Teotihuacan.

Le « Lieu où les hommes deviennent des dieux » est une des cités les plus impressionnantes de l’Antiquité. Cette ville colossale qui compta jusqu’à 125 000 hbts et qui s’étendait sur plus de 20 km² a dominé la région pendant 5 siècles. Temples, palais et pyramides du centre cérémoniel témoignent de la splendeur de la ville mais l’histoire et le mode de vie de ses habitants et fondateurs restent encore un mystère.

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Bon d’accord, on vient avec vous sur la côte. Et nous qui étions partis pour passer Noël tous les trois à Mexico en attendant le retour d’Alex. Allez, zou, direction Zipolite en passant par Puebla et Oaxaca.

Puebla

Notre joyeuse petite bande débarque dans cette ville moderne qui conserve un riche patrimoine architectural colonial. Une journée bien touristique dans cette ville attachante et pleine de charme.

OAXACA

Première nuit sur le parking d’un Walmart depuis les USA. On en profite pour faire des achats pour Noël.

La visite de la ville est brève car l’objectif est surtout le site de Monte Alban en périphérie.

Présentée comme l’une des villes coloniales les plus charmantes et les mieux préservées du pays, Oaxaca vaut surtout le détour pour ces multiples églises et marchés.

 

Arrivés un peu tard à Monte Alban nous y faisons une visite éclair avant de nous faire gentiment mettre dehors par les sifflets des gardiens.

Monte Alban est la plus grande des cités zapothèque. Elle surplombe de 400 m la Vallée de Oaxaca.

 

Dernière soirée avant d’attaquer les 248 km qui nous séparent de Zipolite. 7h de route en lacets à 30km/h. Allez, courage, la plage est au bout du chemin.

Zipolite

Et nous y sommes. Installation du campement et première baignade dans ce lieu paradisiaque. Nous aurons même le plaisir de rencontrer la famille Maillary : Magalie, Laurent, Zoé et Mano seront des nôtres pour Noël.

Que dire de Zipolite? Un océan pacifique toujours très puissant mais l’eau est tellement bonne…Vous passez votre journée les pieds dans le sable, le restaurant vous livre sur votre campement et une dizaine de vendeurs passe tout au long de la journée pour vous proposez nourriture et artisanat. Ambiance baba-cool assurée où les journées passent bien vite. Qu’il est bon de ne rien faire… On s’habitue même aux tout-nus sur la plage. Et oui, Zipolite est l’une des seule plage mexicaine où le nudisme est autorisé. Bon allez quelques photos de notre semaine de Noël :

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Difficile de quitter ce lieu paradisiaque mais Alex rentre bientôt et nous devons remonter jusqu’à Mexico. Nous décidons de passer par Acapulco pour éviter les 7h de montagne. Mauvaise option, 17h30 de route… Nous arrivons épuisés à Teotihuacan mais la tête pleine de souvenirs, pressés de retrouver Alex et de reprendre la route vers le Yucatan pour y retrouver nos amis.

De nouveau Teotihuacan et de nouveau des rencontres. Nous passons le Nouvel an en compagnie de Damien et Lolo, deux jeunes français adorables et rencontrons une famille corse, Emilie, Alain, Evana, Mégane et Lenny, les Musetti on the road. Adorable famille que nous aurons le plaisir de retrouver au Yucatan. Enfin, on espère !

Retrouvez-nous bientôt pour de nouvelles aventures dans cette importante étape qui nous attend : la côte du Golfe du Mexique, les Chiapas et la presqu’île du Yucatan.

 @ très vite !

Quand un p’tit pneu plus loin teste ses suspensions sur les routes mexicaines

¡ HOLA !

Nous sommes à Patzcuaro, Michoacan :

Notre aventure au Mexique a débuté il y a un bientôt un mois.

Une première partie consacrée à la découverte de la Basse-Californie après un passage de frontière vraiment simple et rapide à Tecate.

C’est en compagnie de deux autres équipages, le Monde de Tikal et Visiterra que nous nous sommes lancés sur la route principale de Baja.

Un peu de culture : longue d’un peu plus de 1000 km, la péninsule de Basse Californie est une bande de terre qui sépare le Pacifique de la Mer de Cortés. La population se concentre principalement à Tijuana, Mexicali, Ensenada et au sud à La Paz.

Désert, montagnes et cactus constituent l’essentiel du paysage.

Et au milieu, coule une rivière…mais non, une route, comme une écharpe de bitume étalée sur le désert.

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Sortis de cette route, du sable, des cailloux, des trous…bref un régal !

Nous avons fait plusieurs étapes sur cette route, attendant avec impatience l’eau plus chaude de la mer de Cortés. Pas simple parfois lorsque cette unique route est en travaux et que pendant plusieurs kilomètres, vous tressautez et rebondissez sur des topes (les dos d’ânes tant appréciés des mexicains), passez dans des trous et tout cela dans la poussière.

Côté Pacifique

 

Côté Mer de Cortés

 

Ça change tout, non ?

La plage de Santispac près de Mulége où nous avons passé plusieurs jours étaient très calme et c’est là que nous avons eu le plaisir de rencontrer Pascal et Chantal qui navigue dans la mer de Cortés sur leur magnifique voilier. Invités pour l’apéritif, tout le monde était très heureux de découvrir ce vieux 2 mâts de 40 ans.

Qu’avons-nous fait d’autre ?

Dégustation de pinces de crabes, de coques énormes, pêche, baignade, discussions auprès du feu;

Et le Mexique dans tout ça ? Et bien, pour tout vous dire, pour nous, la Basse Californie n’est pas l’idéal pour découvrir cet immense pays. Alors, direction La Paz pour prendre un ferry à destination du Mexique continental abandonnant nos compagnons qui poursuivent leur voyage vers le sud de Baja. A bientôt les amis !

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Après une nuit de traversée, nous entamons notre descente (oui, encore sur la côte…) pour rejoindre nos amis québéquois Monique et Réjean en hibernation pour quelques mois à Rincón de Guayabitos.

Routes et plages au programme encore pour quelques jours

Sur la route, on s’occupe comme on peut

Mais on regarde le paysage aussi

Et bien sûr on profite de l’eau chaude et des vagues !

Rincón de Guyabitos

Notre premier objectif est atteint ! Nous retrouvons nos amis québéquois. Et oui comme beaucoup de canadiens qui investissent la côte pacifique pendant l’hiver, Monique et Réjean se prélassent sous le soleil de Guayabitos. Température idéale de l’air comme de l’eau. Joli village, un peu trop touristique et beaucoup de monde. Et oui, les mexicains s’offrent aussi des vacances. Alex fera même son premier tour en banane.

Après une pause bien méritée, il est temps de s’attaquer au centre du Mexique. Direction Pátzcuaro en passant par Colima puis le sud de Guadalajara.

Colima et Comala

Colima, une ville tranquille, très jolie qui nous fait enfin découvrir le Mexique, ses places, ses fontaines, son architecture et son ambiance. Juste à côté se trouve Comala, un village très typique.

 

Une petite nuit au Lac de Chapala et nous atteignons Pátzcuaro. Nous avions eu de bons échos et ne sommes pas déçus. Partis pour rester une nuit, cela en fait maintenant 4…Bon, il faut dire aussi que nous avons eu la bonne surprise d’y rencontrer une famille de voyageurs français, La Rivière autour du Monde, formée par Jacques, Florence et leur petit Yaël. Et énorme coïncidence, nous vivons à moins d’une heure de chez eux. C’est donc tous ensemble que nous visitons Pátz et son île.

Quel plaisir de se promener dans cette ville ! Des places, des arcades, des marchés dans d’étroites ruelles et une ambiance d’avant Noël.

Manque de chance il pleut le jour où nous prenons le bateau pour Janitzio, la plus grande île du lac de Patz. Un très bon moment néanmoins sur cette île très touristique (le sentiment d’être au Mont Saint-Michel…)

Un peu d’histoire : au sommet de l’île trône une statue monumentale, celle de Morelos, héros de la révolution pour l’indépendance (1811-1815). Dans le corps de la statue, une succession de peintures représentant son combat.

Et voilà, départ demain pour Morelia puis la Réserve des papillons monarques. Mais ça c’est une autre histoire.

@très vite

Quand un p’tit pneu plus loin a l’impression d’être en Corse…ou dans le Finistère nord

Nous sommes aujourd’hui à Carlsbad, CA.

Dans l’épisode précédent, nous manifestions notre plaisir d’atteindre la côte de l’océan pacifique. Nous l’avons découvert  à Eureka, au nord de San Fransisco. Du sommet d’une falaise, de nuit,  nous l’avons dabord entendu s’agiter  avant de voir le lendemain les vagues énormes déferler sur une côte peu hospitalière. Trop peu cependant pour décourager les enfants qui n’ont pas resister à l’appel des vagues avant d’entamer la découverte de la région vers San Francisco.

EUREKA

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HUMBOLT REDWOOD NATIONAL FOREST

Les séquoias géants

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SAN FRANCISCO

Arrives à SF par le Golden Gate Bridge, nous débarquons au port de plaisance oú nous séjournerons 5 jours en compagnie d’une famille corsico-savoyarde, de Visiterra Overland, notre famille Québeco-Roumaine préférée que nous retrouvons régulièrement depuis Vegas et d’un jeune couple parisien (Le Monde de Tikal). La journée au port, la nuit sur un parking à proximité. De très bons moments entre voyageurs. Et Alex est très heureux puisqu’il fait la connaissance de Cléia qui a son âge et vit le même désarroi que lui avec les cours…

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San Fransisco est pour nous la ville la plus attachante que nous avons pu découvrir aux US. Implantée sur des collines bordant une baie immense, la ville dénuée de gratte-ciels (tremblements de terre obligent) apparaît colorée et plutôt aisée.

Promenade le long du Fisherman Wharf

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Découverte de différents quartiers

Chinatown (un vrai Chinatown comparé à NY)

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UNION SQUARE, FINANCIAL DISTRICT ET COUP DE COEUR POUR MISSION DISTRICT ET SON STREET ART

HALLOWEEN PARTY

Nous avions une très bonne raison pour rester aussi longtemps à SF. Y fêter Halloween dans la plus grande tradition américaine. Happy kids !

Mission accomplie, sont trop forts ces américains. Beaucoup de maisons décorées, petits et grands déguisés et plein de Tricks or Treats.

Nous revoilà sur les routes. Cap au sud. Nous cherchons un peu de chaleur et de soleil après une semaine pluvieuse.

Quelques photos de la côte pacifique

Nous avons eu le plaisir de visiter la jolie ville de Santa Barbara

Une très vive impression d’être déjà rendus au Mexique

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Solvang, une ville danoise dans les terres

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Los Angeles se rapproche et nous testons bien sur la plage de Venice Beach, un lieu où vous avez envie de rester juste pour regarder les gens passer tant ils sont excentriques et drôles.

 

Aucun développement sur Los Angeles. Nous voulions visiter les Studios Hollywood mais avons renoncé car la journée à 500 dollars…bref. Tant pis. Et la ville de LA est réellement sans intérêt pour nous.

Et nous voila aux portes de San Diego et donc très proches de la frontière mexicaine.

Notre périple aux US touche à sa fin. Nous aurons vu des paysages très variés, visité des villes fantômes ou bien trop peuplées, rencontré beaucoup de gens comme vous et moi, cherché du gaz, de l’eau, des endroits sympas et gratuits pour dormir, du pain et du fromage ; nous aurons comparé avec la France en nous disant souvent que c’était immense et souvent que nous avions de la chance  ; nous aurons croisé le malheur et la pauvreté mais aussi côtoyé l’opulence américaine. Nous aurons pris conscience de l’immense fierté patriote qui anime ces populations aux multiples visages. Nous aurons vécu l’Amérique sans vraiment la vivre, comme ça, en passant…

Nous savions que nous aurions des regrets, pas assez de temps, territoire immense, mais nous avons vécu cette expérience à fond et serons heureux d’y revenir.

La suite, c’est au Mexique que ça se passe !

@ très vite !

 

Quand un p’tit pneu plus loin fait route vers le Mississipi

NOUS SOMMES A JACKSON MISSISSIPI

See you soon New-York ! Très très soon !

Après une dizaine de jours passés à NYC nous revoila sur les routes.

Après deux ou trois bouchons, c’est un fermier de Pennsylvanie qui accepte de nous accueillir pour la nuit et qui nous offre en sus des pommes de son verger.
Nous reprenons la route tôt le lendemain en direction de Lancaster, ville située dans le « pays allemand » de Pennsylvanie. La raison de ce surnom : Lancaster est le fief de la plus importante communauté mennonite au monde et de la deuxième communauté amish des USA.
Un passage au visitor center et nous nous retrouvons sur le parking d’un club de Kayak pour dormir. Une journée sportive et culturelle en perspective !
2h de kayak et une après-midi à circuler dans la campagne à la recherche de fermes amishs (c’est facile, ils n’ont pas la télé donc pas d’antennes). Nous voulions en effet que les enfants se rendent compte qu’on peut vivre comme au 17ème siècle mais au 21ème siècle. Nous avons eu de la chance puisque nous en avons croisé en buggy tiré par des chevaux ou affairés dans les champs et les potagers. C’est d’ailleurs très drôle de les doubler sur la route. C’est finalement au fast-food que nous les avons vu au plus près. Les enfants n’en revenaient pas :  »Mais ils mangent des hamburgers! Ils ont le droit? »
Mission accomplie ! Nous en avons profité pour en apprendre davantage sur cette communauté hors du temps et petit coup de cœur pour les magnifiques paysages de Pennsylvanie.

Nous reprenons la route, avec comme objectif d’emprunter la Skyline Drive, une jolie route qui serpente dans la montagne (encore et toujours les Appalaches…) sur 170 km. C’est bien mais c’est long à 50km/h. Si bien qu’une fois au bout, nous laissons tomber notre idée première (enchaîner sur les 755 km de la Blue Ridge Parkway, toujours à 50km/h) pour finalement prendre l’autoroute avant d’aborder le Tennesee.

Here we are !

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Sur notre route vers le Mississipi nous avons découvert Pigeon Forge qui pour nous s’apparente beaucoup à un petit Las Vegas ou à un gros Andorre. Nombreuses boutiques, restaurants, attractions et dinner-show. Ici l’actrice Dolly Parton est présente partout. Parc à Thème, parc aquatique, hôtel resort, divers shows…
Nous avons tenté notre chance pour un dinner-show proposé par la grande compagnie de Dolly Parton. Mieux vaut réserver car la salle était comble. Mis sur liste d’attente nous avons finalement pu assister à la soirée. C’est à faire au moins une fois pendant un voyage aux USA! Accueil vers 17h dans un saloon où vous pouvez boire un verre (pas d’alcool) et applaudir un groupe de blues pendant 30 minutes. Puis vous êtes dirigés vers une immense salle vers 18h. Au centre, la piste où évolueront les acteurs et les chevaux. Tout autour des lignes de tables où vous vous installez avant d’être servi par un charmant jeune homme tout sourire (une trentaine de serveurs dans la salle). Le spectacle commence en même temps que le service à la chaîne. Boisson (verre rempli toutes les 5 minutes et toujours pas d’alcool) puis soupe avec petit pain pour commencer ; vous vous retrouvez ensuite avec un coquelet, une pomme de terre, une tranche de porc et du maïs dans votre assiette. C’est énorme. Pour finir un café et une apple pie. Votre repas se déroule en même temps que le spectacle qui dure 1h30. Le serveur passe environ 20 fois vous servir. C’est impressionnant. Le spectacle en lui même est sympa. Première partie chants et danses, gloire à l’Amérique, aux cow-boys, aux indiens et aux belles jeunes filles des plantations du Sud. Deuxième partie : un mini interville, Nous nous retrouvons à encourager des poules, des mini-poneys, des cow-boys qui s’affrontent dans différentes courses. Les enfants ont adoré et l’ambiance était super.

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Nous avons ensuite pris la décision de nous diriger vers le Great Smoky Mountain National Park à quelques miles de là pour avoir un peu de fraîcheur et dormir.

Deux journées au cœur de la forêt au cours desquelles nous faisons la connaissance d’une famille américaine installée sur l’emplacement voisin du nôtre. Une aubaine pour les enfants qui partagent de bons moments avec Hannah, Mina et Dina ; baignade, promenade sur les chemins forestiers, découverte d’une chute d’eau…

Après cette pause bucolique nous reprenons la route en direction de Nashville, the Music City. Nouvelle halte, nouveau bivouac dans un vignoble cette fois. L’occasion nous vaut de déguster quelques vins locaux de bonne qualité (et d’acheter une bouteille en passant…)

Nous débarquons enfin à Nashville et entreprenons rapidement la visite du centre-ville. Le mythe est bien entretenu. C’est la patrie de Johnny Cash et la country est valorisée au maximum. Les musiciens sont partout, dans la rue, dans les bars, dans les restaurants. L’ambiance est là et nous aussi (vidéos sur facebook). Passant de bars en bars, mélange de musées et de salle de concert, nous découvrons divers groupes et styles. Nous décidons de demander l’autorisation de bivouaquer sur le parking d’une église qui est sur Broadway (rue principale de Nashville) et qui nous offrira la possibilité d’y vivre une soirée. La physionomie est la même, la seule chose qui change au grand désarroi des enfants est que l’âge des clients et contrôlé à l’entrée des bars et que les moins de 21 ans ne peuvent y accéder. Nous trouvons quand même un resto et assistons à un concert sympa. Après les québequois, New-York et la Pennsylvanie, Nashvillle sera un nouveau coup de cœur.

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Nanny, on a vu plein de bottes qui t’iraient super bien !

Et voila. Désolés pour l’attente mais vous comprendrez que trouver des connexions internet n’est pas l’objectif premier de notre voyage et que chaque chose vient en son temps.

Nous pensons bien à vous tous, en France, au Québec, aux USA ou en Amérique du sud.

Dans le prochain épisode, vous découvrirez notre visite du Musée des Droits Civiques de Memphis, notre périple Mississipien sous une chaleur étouffante, et bien sûr La Nouvelle-Orléans.

@très vite

 

 

Quand un p’tit pneu plus loin reussit enfin à poster un article !

Nous revoilà enfin.

Nous sommes actuellement près de Caraquet dans le pays des acadiens au Nouveau-Brunswick.

Un petit retour sur nos journées précédentes.

29/07

C’était prévu, réveil très matinal mais qui nous laisse le temps de prendre un bon petit-déjeuner avant de nous occuper des formalités qui nous permettront de reprendre possession de Wilson. Etape 1 : trouver les bureaux d’Atlantic Brokers. Ils ne sont pas loin, l’hotel avait été choisi en fonction de son emplacement. Nous rencontrons Debbie Eliot qui nous remet les formulaires à présenter à la douane. Nous nous y rendons rapidement, répondons à quelques questions puis la douanière nous appelle un taxi pour que nous puissions rapidement parcourir les 6 km jusqu’au Terminal Ceres 2025 du port d’Halifax. Tout est très simple. Nous nous rendons au poste de sécurité où l’on nous remet badge visitor et gilet jaune. Puis nous sommes conduit à un second bureau pour délivrer les formulaires. Un petit tour du véhicule et nous sortons du port. Les heures qui viennent vont être consacrées à faire les courses et à trouver un lieu pour nous poser, ranger toutes nos affaires et faire le plein d’eau. Notre visite au Walmart d’Halifax nous laisse perplexe. En effet, sans nos repères nous mettons du temps à faire le plein. La logique de l’organisation des rayons d’un Walmart n’est pas du tout la même que la notre et rien ne semble être à sa place. Nous faisons attention aux prix même si nous ne savons toujours pas le rapport à l’euro. Cahin-caha nous arrivons au bout.

Direction West Porter lake un campground d’état. Pour 26,50$ nous nous installons sur une place « au cas où » car le camping était complet. Et oui, week-end de trois jours car le 1er août c’est Canada Day (non, pas Canada Dry). Nous prenons enfin le temps de ranger, de poser nos stickers, de mettre de l’eau, de profiter du calme des lieux et les enfants de se baigner.

30/07

Nous finissons nos préparatifs et laissons notre place à 13h à un couple de retraités. Départ pour Debert près de Truro. Un bivouac sur un parking d’un sentier d’interprétation sur le territoire des indiens MicMac nous attend. Nous trouvons facilement les lieux. La fin du jour nous amène son lot de moustiques qui ne nous empêche pas de nous installer sur l’herbe tous ensemble pour faire quelques jeux de société avant de dîner et de nous coucher.

31/07

Romane souhaitait commencer l’école donc je prends une heure avec elle pour faire les 2 premières séances de français. Pendant ce temps, Alex et Pierre partent découvrir une partie du sentier et chasser ce que nous appelerons des papitrelles (sauterelles volantes). Puis nous partons tous ensemble découvrir les 4,4 km de sentiers sur les terres ancestrales des indiens MikMakwey (Micmac) qui vivaient là il y a 12 000 ans pendant la période glaciaire. Aujourd’hui une forêt et de multiples rivières occupent l’espace. Après 1h30 de marche nous retrouvons notre maison roulante pour déjeuner.

Nous décidons de partir vers la côte, face à l’Ile du Prince Edward au Nouveau-Brunswick. Sur la route, à Oxford nous nous arrêtons pour faire quelques courses dans un magasin beaucoup mieux organisé que Walmart. Nous achetons aussi quelques bières chez un distributeur autorisé. Et oui, les points de vente d’alcool ne sont pas légions au Canada et les supermarchés n’en vendent pas. Cela nous donne l’occasion de prendre conseil auprès d’un jeune couple car nous ne savons pas quelle marque prendre et sommes un peu surpris des prix élevés pratiqués. Mais comme pour le tabac les taxes sont importantes. Ensuite direction le Visitor center pour prendre quelques informations. Nous repartons ensuite et tombons sur un étang avec quelques jeux pour les enfants. Stop ! Baignade et plaisir pour les enfants. Cela nous laisse un peu de répit pour la suite car nous devons faire une centaine de kilomètres avant d’atteindre la côte. Oxford-Port Howe-Amherst Shore. D’ici nous commençons à chercher un accès à la plage ce qui s’avère compliqué car la côte n’est faite que de privates roads. Uniquement des bungalows et petites maisons de vacances qui nous empêchent de nous garer pour accéder à la plage. Tant pis nous irons plus loin. Tidnish- Port Elgin-Cap Pelé-Shediac-Rexton. Nous passons un peu de temps dans une station-service ce qui nous permet de discuter avec un jeune employé très sympa qui nous offre le café et qui nous indique un lieu en bord de mer où nous pouvons rester sans problème. Cap Lumière. Nous prenons aussi enfin le temps de communiquer avec nos proches.

Nous trouvons facilement Cap Lumière et découvrons une pointe sympa, appréciée des pécheurs que nous rejoignons rapidement. Il est 21h et ils resteront jusqu’à minuit. La réglementation en terme de pêche est simple. Un poisson par jour, du bar, qui doit mesurer entre 50 et 75 cm. Autant vous dire que le coin est très poissonneux et que les poissons sont nombreux à retourner à l’eau. Nous faisons la connaissance de Barbra qui nous dit que la pêche est sa thérapie et qui nous montre les photos de ses plus belles prises. Ici on parle le chiac, un mélange d’anglais et de français avec un fort accent québecois. Ça donne : « Vous êtes venus par le plane ? ». Après quatre jours en Nouvelle-Ecosse où l’on parle uniquement l’anglais (un anglais très compréhensible néanmoins) les enfants sont contents de pouvoir parler français. Alex a même la chance de se retrouver avec une canne dans la main pour ramener une grosse prise qui n’aura pas la bonne taille et qui sera remise aussitôt à l’eau.

1/08

Réveillés par le bruit des vagues les enfants prennent leur petit-déjeuner sur les rochers. C’est quand même agréable de se dire que nous pourrons nous réveiller chaque jour dans un nouvel endroit avec des paysages variés. Nous ne réalisons pas ce que l’année va être. Nous sommes comme en vacances et profitons de chaque jour qui vient sans penser au lendemain. Nous faisons un peu d’anglais, d’écriture et de lecture avec Romane qui rejoint ensuite Alex qui fait une tentative pour pêcher… ça ira mieux ce soir à la marée montante. La journée se poursuit par une longue promenade pour trouver une plage moins rocailleuse et nous nous retrouvons sur la plage privée d’un camping. Tant pis, on reste, on verra bien. L’eau est chaude à cet endroit. Nous faisons la connaissance d’une famille de québécois avec qui nous restons à discuter des heures pendant que les enfants jouent ensemble. Nous leur proposons de nous rejoindre pour dîner et nous passons une délicieuse soirée à parler de nos pays respectifs, des points communs et des différences. Leur amour de la France, de sa culture et de la langue française transparaît dans leurs propos. Nous espérons les revoir un jour au Québec ou en France.

Barbra qui pêchait le bar sur la plage vient nous offrir sa prise de la soirée. Une belle bête de 60 cm. Nous la remercions chaleureusement même si c’est un peu encombrant dans notre petit frigo.

02/08

Nous reprenons la route en direction du pays des acadiens. Nous roulons pas mal mais avons des choses à faire comme vidanger le CC, trouver une solution à notre problème de gaz (système européen qui ne s’accorde pas avec les bouteilles américaines) car notre bouteille française vient de rendre l’âme. Nous faisons plusieurs garages à Miramichi mais toujours rien. On verra demain ! Nous nous installons au Camping du Colibri équipé d’une piscine qui nous permet de vidanger, de faire le plein d’eau et qui offre aux enfants la possibilité de jouer dans l’eau.

La suite au prochain numéro, désolée pour la longueur.

@ très vite

Quand Un p’tit pneu plus loin traverse enfin l’Atlantique

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Nous y sommes. La journée a été longue mais le bonheur est au bout du chemin.

Nous avons foulé le sol canadien et avons déjà eu un aperçu des paysages qui nous attendent. Le courage nous manque à tous pour parcourir les rues d’Halifax et demain matin nous avons rendez-vous avec Wilson !

Merci à tous pour vos messages sur Facebook et continuez à nous suivre car le meilleur reste à venir.

@ très vite (et oui maintenant nous sommes dépendants des connections wi-fi donc nous ne serons pas présents au quotidien…)

Pierre, Hélène, Alex et Romane

 

Wilson

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Je vous présente Wilson, notre compagnon de voyage.

Un CC Chausson sur porteur Ford de 2007 avec un peu plus de 61 000 Km au compteur lors de notre achat.

Caractéristiques : moteur diesel 140cv, roues jumellées (chaîne de distribution), 6 ou 7 places couchage, capucine, double dînette avec lits superposés.

On achète en France ou en Amérique? En France pour pouvoir apprivoiser la bête et y effectuer les aménagements nécessaires avant notre départ. De plus les formalités d’achat aux USA et au Canada ne sont pas forcément très simples et la qualité des RV américains est moindre par rapport à la qualité européenne.

Beaucoup de questions se sont présentées lors de nos recherches et nous avons visité beaucoup de véhicules. Nous en avions un autre précédemment mieux équipé et sans doute plus robuste mais le fait de séparer les enfants nous paraissait important pour un si long périple. Nous ne sommes pas des professionnels du CC et notre choix s’est fait d’après certains critères (d’autres auraient peut-être opté pour un autre modèle…).

Capucine, profilé ou intégral ? Nous optons pour un CC capucine permettant un espace de vie correct et deux coins nuits distincts. Des lits superposés et une double dînette sont les petits avantages en terme de vie dans le véhicule.

Occasion ou neuf? Occasion pour le prix et pour ne pas avoir un modèle trop récent. En effet, un véhicule trop récent impliquait de l’électronique et donc des difficultés si des pannes devaient survenir. D’autre part quelques lectures nous ont fait comprendre que les normes de diesel n’étaient pas les mêmes chez nous et en Amérique du sud et que la différence de qualité pouvait abîmer un moteur plus récent.

Pourquoi s’appelle-t-il Wilson? Nous avons regardé Seul au monde avec Romane et quelques jours plus tard, lorsque nous cherchions un nom pour notre nouveau compagnon, la princesse a proposé Wilson (le meilleur ami de Tom Hanks dans le film.)wilson

Comment Wilson va-t-il traverser l’Atlantique? C’est par là ⇒