Quand Un p’tit pneu plus loin s’installe au pays de l’éternel printemps

GUATEMALA  – Du 8 février au 20 mars 2017

Une frontière sans encombre mais pas sans crainte

Arrivés à la sortie du Mexique, nous prenons nos précautions et expliquons au douanier que nous souhaiterions, avant de rendre nos papiers d’immigration et surtout avant de canceler l’importation du véhicule, aller voir les douaniers guatemaltèques pour voir si notre copie de carte grise ne pose pas de problème. Pas de soucis, repassez me voir après!

Et c’est comme ça qu’avant même d’être officiellement sortis du Mexique, nous sommes officiellement entrés au Guatemala. Aucune remarque sur notre copie de carte grise, ouf! Nous faisons toutes les formalités et repassons au Mexique pour finaliser notre sortie. Notre découverte du pays de l’éternel printemps peut commencer.

Département du Péten :

des paysages aussi accueillants que la population

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Nous n’avons pas roulé une heure que nous arrivons dans un village, El Paraiso. Une pause pour acheter à manger et chercher une carte routière et une famille nous invite déjà à bivouaquer devant chez elle.

Les enfants sont ravis. Ils disparaissent dans la maison pour jouer à cache-cache avec les nombreux enfants de la famille ou du voisinage. Une longue discussion nous entraîne jusqu’au soir et les enfants souhaitant aller à l’école le lendemain, c’est tout le monde au lit. Et oui, l’école commence à 7h.

L’expérience n’aura pas été concluante pour Romane, puisque Alex la ramène 1h après le début des cours. Elle n’a rien compris à ce qui se disait et se sentait perdue. Ce n’est pas grave, nous retenterons l’expérience à Antigua dans quelques semaines. Quand au grand, il est très heureux, complètement dans son élément et a un petit béguin pour Estrella, l’une des fille de la famille.

Le lendemain nous repartons mais avant tout, nous faisons des photos de toute la famille que nous allons faire imprimer pour les leur offrir. Et une spécialement pour Alex et Estrella qui doivent se quitter…snif.

Ce chaleureux accueil nous permet de reprendre la route remplis d’ondes positives et impatients d’en découvrir davantage.  Direction Tikal !

 

 

Tikalcoeur

Encore un coup de coeur ! Après Teotihucan et Uxmal, Tikal nous révèle à son tour ses merveilles.

Le Parc National de Tikal est situé dans une vaste région forestière. Tant son environnement naturel que sa richesse culturelle en font un lieu d’exception. Le site fut habité par les Mayas entre le VIème et le Xème siècle.  Il comprend 57 600 ha de zones humides, de savane, de forêts tropicales de feuillus et de palmiers, et des milliers de vestiges architecturaux et artistiques.

Trois heures à déambuler parmi les ruines déjà mises à jour, à arpenter les sentiers, à observer les singes, les fourmis, les toucans, à imaginer comment la vie pouvait être, bref à profiter de chaque instant sur ce site exceptionnel. A faire et à refaire.

 

 

 

Nous profitons du restaurant qui nous autorise à bivouaquer pour fêter une nouvelle fois les 6 ans de la princesse mais cette fois, le bon jour. Bon anniversaire ma grande petite fille.

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Flores

Capitale du Péten, Flores est située sur une île reliée par un pont qui surplombe le lac Péten Itza.

Visite des petites ruelles, baignade, dégustation de plats typiques et rencontre avec Dexel, un photographe semi-professionnel qui joue avec son drone. Bien sûr un arrêt s’impose. Nous le quittons après un long moment, avec des prises de vues aériennes de Flores qu’ils nous offre gentiment (et que vous verrez quand nous les aurons retrouvées). Une nuit calme dans un petit coin de l’île et nous reprenons la route le lendemain.

 

 

Coban

Pour ne pas faire comme tout le monde nous décidons de filer vers Atitlan en passant par Coban et Chichicastenango. La montagne, ça vous gagne !

En route, nous devons utiliser les infrastructures locales pour une mini-traversée de rivière à Sayaxché. Une barge à laquelle sont fixés deux grands bidons découpés pourvus de moteurs de hors-bord.

 

 

La suite c’est de la piste en pleine montagne dans des carrières la plupart du temps. C’est là, que, lors d’une pause, le CC montre des signes d’une faiblesse jusqu’alors inconnue puisqu’il peine à redémarrer. A suivre…

Nous passons près de Chisec où nous bivouaquons après avoir nagé dans une rivière souterraine complètement dans la pénombre.

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Le lendemain, arrivés à Coban, nous cherchons une laverie puis le Mc Donald’s local et son wifi et enfin un bivouac. Aucun des points proposés sur IOverlander n’est accessible en CC et nous nous dirigeons vers une station-service. On nous installe précautionneusement à l’abri et le lendemain, alors que nous étions sur le départ, nous rencontrons la femme du propriétaire qui très gentiment nous propose de passer chez elle pour profiter de la salle de bains et prendre à café. Soufflés par tant de gentillesse nous la remercions mais la route est longue, donc la douche sera pour plus tard !

Le marché de Chichicastenango

La nuit est tombée. Nous sommes toujours dans la montagne et là… Wilson a de nouveau une faiblesse qui fait que nous sommes arrêtés dans un col, sans moteur, sans lumière donc vous l’aurez deviné sans batteries. Je joue les warnings avec mon téléphone pour signaler notre présence aux automobilistes. Et là, tel Zorro qui surgit hors de la nuit, William et Camille de Cap’A débarquent derrière nous. Ouf ! Enfin de vrais warnings ! Nous faisons rapidement connaissance. Finalement le CC redémarre, à notre grand soulagement, et nous et choisissons de faire route ensemble. Direction Chichicastenango escortés par Cap’A.

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Dès 9h, le lendemain, nous arpentons les ruelles de cet immense marché coloré et bien sûr très touristique.

 

 

Lago Atitlan ou la route de l’enfer

C’est reparti, toujours accompagnés de CapA, direction le Lac Atitlan et le camping Chez Pierre à San Marcos de la laguna.

Joli programme en perspective. Une fois quitté la Panaméricaine, nous tombons sur la pire route jamais empruntée. Une descente interminable, sur une piste défoncée et comptant près d’une vingtaine d’épingles à cheveux. Un enfer pour les freins et suspensions du véhicule ainsi que pour les passagers qui tremblent à chaque virage allègrement coupés par les camions qui montent… et  qui n’ont pas d’autres choix.

Arrivés au camping, nouvelle faiblesse du CC. Bon, y’a vraiment quelque chose…

Notre séjour au lac, ponctué de promenades en lanchas à Panajachel et San Pedro, ne nous laissera pas un souvenir impérissable. Le temps y est sans doute pour quelque chose : un ciel gris, un lac gris et des montagnes grises (raté pour l’éternel printemps).

Nous profitons toutefois du séjour pour trouver la panne. Les batteries ne chargent plus, il nous faut comprendre pourquoi. Nous faisons cependant le choix de reprendre la route vers Antigua et de chercher une assistance. Pour cela il nous faut nous attaquer à la piste qui remonte vers la Panaméricaine.

Finalement nous la remontons cette foutue piste, en plus d’une heure, en première, en ne ménageant pas l’embrayage et au prix de quelques frayeurs tant la pente est raide. Quel plaisir de retrouver la Panaméricaine. Nous avons même la surprise de croiser le bus de 5 Apples, ce qui fait rager Alex qui aurait bien revu ses copains une nouvelle fois.

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Antigua, la perle de l’Amérique centrale

Plusieurs objectifs lors de notre séjour ici : revoir Margaux, une jeune amie installée à Antigua, mettre les enfants à l’école quelques temps, faire quelques réparations, recharger nos batteries et bien sûr visiter cette jolie ville coloniale. Installés près du centre sur le parking de la police, nous nous attelons à la tâche.

On pose nos valises !

Les retrouvailles avec Margaux nous donnent l’occasion de déjeuner dans le restaurant où elle travaille et de goûter de délicieuses recette italiennes. Par chance, au fil d’une discussion, Pierre se retrouve en ligne avec Jean-Luc, originaire de la même ville que lui et qui vit au Guatemala depuis une trentaine d’années. En deux minutes il nous propose de nous installer chez lui le temps nécessaire. Ça c’est un accueil !

Trouver une école pour les enfants s’est révélé facile. Une petite école privée, de petits effectifs et un bon encadrement. Que demander de plus? Les enfants sont enchantés et profitent de chaque instant pour s’amuser et apprendre, et tout ça en espagnol bien sûr. Nous inscrivons aussi Romane aux cours de danse du conservatoire local et Pierre se décide à prendre des cours d’espagnol.

Une autre bonne chose : Nicole, la maman de Margaux vient rendre visite à sa fille et nous livre notre nouvelle carte grise ainsi que nos carnets de vaccination. Moins d’inquiétude pour les prochaines frontières.

 

Quand au CC, il se remet de ses émotions : avec l’aide de Julien des Vagueauvent, le problème de batteries est détecté : c’était juste LE fusible bien planqué sous le siège du conducteur. La direction fait des siennes et nous devons changer la pompe d’assistance hydraulique.

La grande famille des voyageurs

Antigua s’est révélé être le point de rencontre idéal avec de nombreux voyageurs. Quelques soirées avec Cap’A et voici qu’arrivent La Briffaud Family Quest, Les P’tit Revy, les Visiterra et d’autres équipages rencontrés depuis le Mexique. Nous attendons aussi avec impatience les familles venant d’Amérique du sud, nos chers Vagueauvent, les Courtiseurs d’Horizon et les BulkTrotters.

De belles semaines, de belles soirées, plein de choses à se raconter et d’infos à partager.

 

Tout ceci, nous aura donné l’occasion de visiter la ville dans tous les sens et de nous rendre compte de l’atmosphère particulière qui y règne.

Antigua, la belle

Quel plaisir d’arpenter les rues de cette magnifique ville coloniale!

Entourée de trois volcans (Agua, Fuego et Acatenango) qui ont fait souffrir la ville à plusieurs reprises, cette ancienne capitale du Guatemala a beaucoup de choses à offrir.

Des couleurs, des églises, des rues pavées, de l’animation, une activité culturelle importante, un gigantesque marché couvert, de nombreux bars et restaurants et un mélange réussi entre la population locale et les nombreux touristes qui s’y pressent.

 

Arrivés au début du Carême, nous avons eu la chance d’assister aux processions religieuses préparant la Semaine Sainte : des centaines de marcheurs, porteurs et musiciens défilant de paroisse en paroisse, des heures de marche dans des rues tapissées de fleurs. Trois dimanche de suite nous avons eu le plaisir d’y assister et de prendre la mesure de la ferveur religieuse locale.

 

Notre séjour au Guatemala s’achève. Nous quittons Margaux, Jean-Luc et nos amis voyageurs qui voguent comme nous vers de nouvelles aventures. A bientôt et merci à tous pour ces bons moments.

La suite c’est au Salvador que ça se passe…

@ très vite

 

Quand Un p’tit pneu plus loin prend ses quartiers d’hiver au Yucatán

Du 6 janvier au 7 février 2017

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On the road dans un pays en grève

Après le retour d’Alex début janvier nous reprenons la route depuis Teotihuacán. Direction Palenque. La période n’est pas la plus propice pour circuler puisque le gouvernement a soudainement décidé d’augmenter de 20% les prix des produits de première nécessité ; et l’essence en fait partie. Les conséquences sont immédiates sur les routes : blocages aux péages, fermetures des routes et des stations. Ce trafic perturbé nous conduit même dans des embouteillages sur des pistes en pleine campagne…Le soir nous décidons de dormir dans une station. Elle est encore ouverte mais ça ne va pas durer. Un groupe de jeunes arrive et fait fermer la station. Bien décidés à dormir tranquilles nous discutons quelques instants avec eux pour les prévenir que nous sommes là et nous assurer qu’il n’y aura aucun débordement. Pas de soucis !

 

Laguna de Catemaco

Le lendemain nous faisons un crochet par le Lac de Catemaco, un gigantesque et magnifique lac de cratère sur la côte au sud de Veracruz. Seuls au camping La Jungla, baignade pour les enfants dans les bassins d’eau naturels et visite touristique. Nous prenons une lancha pour parcourir une partie du lac : au programme, découverte de la faune et de la flore, passage au village pour acheter des tomates pour nourrir quelques singes qui vivent sur des îles et masques d’argile chez un shamane du coin.

 

Palenque, nous voilà !

Nous quittons Catemaco par une bonne piste cette fois-ci. Les ruines de Palenque se profilent enfin. Nous retrouvons plusieurs familles de voyageurs et passons de bons moments au camping. Bien sûr nous visitons le site de Palenque, l’une des plus importante cité maya qui est très agréable mais qui ne nous transcende pas autant que les Pyramides de Teotihuacán. Peut-être est-ce le fait de visiter sans guide? Quelques jours encore et nous reprenons la route vers le Yucatán.

 

Cenote de Kankirixche

En chemin, nous passons une nuit sur le très beau terrain d’un restaurant qui accueille les voyageurs gratuitement : Los Tucanes.

Objectif suivant : notre premier cenote. Il faut savoir que plus vous avancez dans la péninsule plus les cenotes sont touristiques et fréquentés et plus les prix sont chers. Celui que nous trouvons restera notre préféré. Un vrai puits de lumière, très peu de passage et la possibilité de dormir à proximité. La couleur de l’eau est magnifique, le puits fait 25 m de long par 15m de large avec des profondeurs variant entre 2m et 50m. Nous faisons la connaissance de Kix, un canadien d’Alberta qui voyage en moto. Nous profitons tous de cet endroit un peu spécial.

 

Uxmal rentre dans notre top 3coeur

Après Teotihuacan et Palenque, nos p’tits pneus nous amènent au site d’Uxmal. Ce site maya de l’époque antique nous a tapé dans l’oeil ! Malgré un son et lumière sans intérêt et incompréhensible nous découvrons avec grand plaisir le site de jour. Un site en très bon état, bien entretenu, une diversité de corps de bâtiments, des pyramides, des iguanes, la forêt environnante, bref, on a adoré.

 

Les vélos de COBA

C’est à Coba que nous retrouvons l’équipe des voyageurs que nous avions quitté à Palenque et avec laquelle nous passons la soirée sur le parking du site. Nous effectuons ensemble la visite des ruines. Le site, très vaste, est implanté dans la forêt tropicale et c’est à vélo que nous en parcourons les chemins découvrant les différents temples et autels ainsi que la pyramide et les cours de jeux de balle.

 

La côte est du Yucatán

Playa del Carmen et Isla Cotzumel

Un petit détour par Playa del Carmen, lieu ultra touristique où les prix ne sont plus en pesos mais en dollars. Difficile pour nous, nous n’avons même plus l’impression d’être au Mexique.

Nous prenons un bateau pour Isla Cotzumel, lieu reconnu pour la plongée, donc nous nous attendons à voir de belles plages. Grosse déception, les prix sont les mêmes que sur le continent et la ville où nous arrivons n’a rien de joli. Nous prenons un collectivo (les mini-bus des locaux) ce qui nous permettra juste de faire un tour en ville et nous sommes obligé de faire 15 minutes de taxi pour atteindre une plage banale, bondée et bordée de restaurants. Cotzumel semble n’avoir d’intérêt que si vous êtes sur un bateau au large pour faire de la plongée.

Nous regretterons de ne pas avoir poussé jusqu’à Cancún pour passer la journée sur Isla Mujeres, apparemment plus petite et plus authentique.

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De playa Xpu-Ha à Bacalar

Quelques jours seuls à découvrir les environs et nous retrouvons une nouvelle fois nos amis voyageurs pour fêter les 3 ans de Yaël au Camping Mundo Chalio.

8 familles françaises ça fait plein de monde pour ce petit garçon ! Encore de bons moments avant que chacun ne reprenne la route. Nous restons quelques jours de plus avec les Ptits Revy que nous venons de rencontrer ce qui donnera l’occasion à Alex de faire son baptême de plongée. Un beau cadeau de Noël et de très bons souvenirs.

Playa Chamicos coeur

Nous continuons tranquillement notre chemin sur la côte en compagnie des Ptits Revy et posons nos hamacs à Chamicos. Coup de coeur unanime! Loin de l’agitation touristique, nous sommes quasiment seuls. Nous y retrouvons La Rivière autour du monde ainsi que les Visiterra que nous n’avions pas vu depuis quelques semaines. Stationnés sous les palmiers au bord de l’eau les journées passent au rythme des repas, de l’école et du snorkelling (masque et tuba). C’est un spot idéal avec des enfants, aucun danger, si ce n’est de passer la journée dans l’eau transparente. Les garçons tenteront même de pêcher en nocturne avec du matériel improvisé.

Nous resterions bien plus longtemps dans ce petit coin de paradis mais nous avons encore quelques étapes et après bientôt 3 mois au Mexique, nous sommes impatients de découvrir la suite du continent.

 

Tulum

Si on allait voir des ruines, ça fait longtemps !

Tulum est une ancienne ville fortifiée et l’une des dernière cité construite par les mayas. Ses atouts sont sa situation géographique vu que la cité domine la mer turquoise.

Le site est très beau, rien à dire… Mais quelle foule et nous avons l’impression de nous promener dans un jardin botanique bien proprêt qui aurait été décoré avec des ruines. Rien n’émane de ce site qui nous paraît sans âme comparé à Teotihuacán ou Uxmal.

Quelques photos et une baignade et nous poursuivons notre chemin.

 

Bacalar

Nous voilà dans l’Etat du Quintana Roo. L’état voisin du Yucatán nous offre davantage de quiétude, loin du tourisme de masse.

Bacalar est une petite ville où il fait bon se promener mais ce qui attire l’œil c’est avant tout la lagune aux sept couleurs. Une eau magnifique, qui change de teinte selon les moments de la journée, une eau chaude et peu profonde où toute la famille peut se baigner sans danger. Nous faisons la connaissance de la Briffaud Family une nouvelle famille française en voyage.

Nous y retrouvons Damien et Loeisa, avec qui nous avions passé le nouvel an à Teotihuacán. Ils passent quelques semaines à Bacalar comme volontaires dans une posada (un petit hôtel) pour apprendre le métier.

 

Et si on changeait de pays ?

Nous sommes enfin prêts à passer la frontière Mexique-Belize. Une nuit à Chetumal et nous quittons nos compagnons de voyage qui ont décidé de repasser par Palenque.

Nous quittons le Mexique facilement et bien sûr supprimons l’importation temporaire du véhicule puisque nous n’y reviendrons pas dans les mois à venir. Un petit coup de fumigation, nous échangeons nos devises pour la monnaie locale et nous voilà à la douane.

Un douanier désagréable ajouté à une copie de carte grise (toute belle toute plastifiée…souvenez-vous, nos papiers ont tous été volés au Mexique et seuls les passeports ont été refaits) et nous voilà tout simplement jetés du Belize. Très remontés contre ces personnes aux visages fermés qui ne souhaitent pas parler espagnol (alors que l’espagnol et l’anglais sont les deux langues officielles) nous retournons vers le Mexique.  Et devinez quoi? Nous devons repayer l’importation du véhicule ainsi que l’entrée du conducteur ! Les enfants et moi ne payons rien mais avons 6 jours pour quitter le pays.

Bon il faut vraiment s’occuper de cette carte grise!

Tant pis pour le Belize, nous tenterons de rentrer au Guatemala par la frontière proche de Palenque.

Définitivement, nous n’en avons pas encore fini avec le Mexique. Retour à Palenque. Sur la route, nous rencontrons des français (si, si, j’vous jure !) la famille Content qui remonte d’Amérique du sud. Une soirée tranquille sur une station-service à discuter et le lendemain les Visiterra passe par là et s’arrête nous dire bonjour. Un déjeuner plus tard nous quittons nos amis canadiens et poursuivons notre route avec les Content. Décision est prise de faire étape à Los Tucanes, le camping gratuit il y a encore 10 jours. Que de changements ! Un manager nous accueille et nous devons négocier car c’est payant. L’accès à la piscine aussi… On a déjà payé pour moins que ça alors on y va car le lieu est quand même très agréable.

 

Une belle rencontre pour tous, merci aux enfants pour le cours sur la fabrication de bracelets et merci pour votre enthousiasme et votre sourire. A bientôt en France !

Palenque (bis)

Quelques tours de roues et nous revoilà à Palenque. Nous retrouvons les Revy et les Briffaud chez une famille mexicaine qui tient un garage et qui nous accueillerons tous pendant quelques jours. Nous profiterons d’être réunis pour fêter l’anniversaire de Romane un peu en avance à la mode mexicaine.

 

Les jours défilent et nous devons vraiment quitter le pays. Merci à Marcos et Julia et à leurs enfants pour leur accueil. Direction le Guatemala ! Pour savoir si nous arriverons à passer la frontière rendez-vous dans le prochain article.

@ très vite !